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Que signifie le fait de recevoir une décharge électrique en touchant quelqu’un, selon la science ?

Publié par Gabrielle Nourry le 24 Juin 2025 à 4:25

La sensation de « courant » lorsqu’on touche quelqu’un n’a rien de mystique : elle répond à des phénomènes physiques déjà étudiés par la science. Un petit choc électrique en frôlant quelqu’un est plus courant qu’on ne le pense. Il est causé par des charges statiques accumulées sur les vêtements ou la peau. La science explique que ce choc bref reflète un déséquilibre qui se décharge au contact, révélant ainsi sa véritable signification physique.

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Silhouette of a hand interacting with a glowing plasma ball, illustrating electric waves.

Ce genre de phénomène rappelle à quel point notre corps est influencé par des lois invisibles. La science lève peu à peu le voile sur de nombreux mystères du quotidien — qu’il s’agisse des courants électrostatiques, de l’origine de notre intelligence, ou encore de ce qui définit réellement le vieillissement. Il est désormais prouvé, par exemple, que l’intelligence ne se transmet pas au hasard, mais suit une logique génétique très précise.

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Pourquoi cela se produit et quand c’est plus fréquent

L’électricité statique provient d’un déséquilibre entre les électrons et les protons. Lorsque deux surfaces se frottent — comme les vêtements ou les cheveux — des électrons passent d’un matériau à l’autre. Le corps accumule cette charge jusqu’à ce qu’il la décharge en touchant un objet ou une personne.

Ce phénomène est particulièrement fréquent en hiver. L’air sec favorise l’accumulation de charge électrique. Selon un article de UsefulBS, la faible humidité ambiante empêche la dispersion de l’électricité, ce qui génère des charges qui se libèrent brutalement au contact. Ce « zap » intense est typique des journées froides.

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a close up of a pole with stickers on it

Ce que ressent le corps et ce que dit la science

La décharge électrique rapide crée un petit arc qui chauffe l’air, produisant un éclair et une étincelle visible. Cette impulsion stimule les terminaisons nerveuses, générant une gêne passagère, comparable à une légère piqûre.

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Et lorsqu’on touche une autre personne, le processus est le même : d’après Times of India, les électrons circulent du corps qui a un excès de charge vers celui qui en a moins, neutralisant ainsi la différence. Ce flux provoque le choc électrique, même si le courant réel reste minimal.

Ce phénomène n’est généralement pas dangereux. La charge accumulée par le corps est faible et se dissipe rapidement. D’après LiveScience, la tension peut atteindre jusqu’à 2025 volts, mais l’énergie libérée — en millijoules — est à peine suffisante pour provoquer une contraction passagère, rarement nocive.

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D’autres processus physiques et biologiques tout aussi invisibles peuvent avoir un effet insoupçonné sur notre perception du temps ou du corps. C’est le cas, par exemple, chez les animaux : les chiens, selon les chercheurs, auraient bel et bien une forme de conscience temporelle, capable de distinguer la durée d’une absence.

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Comment éviter les décharges au quotidien

Pour limiter ce phénomène, il existe plusieurs astuces simples : augmenter l’humidité de l’air à l’intérieur de la maison, porter des vêtements en coton plutôt qu’en matières synthétiques comme le polyester ou la laine, utiliser des chaussures à semelle en cuir — qui permettent de décharger l’électricité en marchant —, ou encore toucher un objet métallique avec une clé avant de saisir une poignée de porte.

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La science montre donc que cette sensation de « courant au toucher » n’a rien à voir avec des pouvoirs spéciaux : il s’agit simplement d’électricité statique qui se manifeste. Un phénomène du quotidien, explicable et évitable — tout comme notre rapport au vieillissement, que la science redéfinit aussi de manière surprenante : on ne serait pas « vieux » à l’âge qu’on croit.