Un « requin spatial » : La photo d’un squale cosmique à 650 années-lumière de la Terre fascine les scientifiques
À 65 années-lumière de notre monde se trouve une véritable merveille de la nature. Une nébuleuse qui ressemble trait pour trait à un requin. Sommes-nous seuls, ou existe-t-il d’autres êtres vivants dans les confins de l’espace ? Le scientifique à l’origine de l’image dévoile une autre réalité que peu de gens connaissent !
Un requin d’une dimension époustouflante !
Notre astrophotographe s’appelle Ronald Brecher. Il a transformé son domicile en un véritable poste d’observation afin d’immortaliser « la nébuleuse du requin ». Il faut dire qu’en termes de matériel, il n’a rien à envier aux autres chercheurs. En témoigne sa caméra d’astronomie QHY367C Pro, le nec plus ultra en matière d’observation du ciel !
Ronald utilise aussi la lunette Sky-Watcher Esprit 70 EDX, qui possède une qualité optique irréprochable. Pendant une semaine, du 23 au 30 juillet dernier, il a scruté le ciel afin de trouver la nébuleuse du requin, ou LDN 1235. Ses efforts ont porté leurs fruits, puisqu’il a obtenu de magnifiques clichés de l’amas de nuages et d’étoiles !
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Selon ses observations, l’étoile HD 211300 de magnitude 6 constitue ce qui pourrait être l’œil du squale. Dans les images, on peut aussi distinguer des nageoires pectorales et dorsales illuminées par des lumières bleues. En tout et pour tout, cette nébuleuse noire mesure 15 années-lumière. Une distance qu’on ne saurait imaginer, tellement c’est incroyable !
L’astrophotographe a dû puiser dans toutes ses ressources !
Durant la semaine où il a observé le ciel, Ronald a fait face à certaines contraintes. Au micro de Space.com, il déclare : « J’adore photographier les nébuleuses sombres. Il faut un temps d’exposition total assez long sans clair de lune, car les filaments de nébulosité sont très faibles ». Malgré tout, il a atteint son objectif !
Une fois qu’il a réuni les images nécessaires, Ronald a procédé au post-traitement. Afin d’obtenir un maximum de netteté, il a utilisé le logiciel PixInsight. Voilà comment il a pu identifier les taches bleues et les amas de poussière qui forment la nébuleuse du requin. « Obtenir une galaxie bonus et quelques nébuleuses à réflexion bleue, c’est la cerise sur le gâteau », dit-il.
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Comme on peut s’en douter, il ne suffit pas de lever les yeux pour observer la nébuleuse du requin. Elle se trouve à 650 années-lumière de la Terre. La lumière a donc besoin de 650 ans afin d’atteindre cette destination, qui se trouve dans la constellation de Céphée. Pourtant, elle voyage à une vitesse d’environ 300 000 km par seconde !
L’image du requin vient simplement du cerveau !
Bien sûr, il n’existe aucun animal gigantesque ressemblant à un requin qui rôde dans l’Univers. La nébuleuse en question est une structure qui contient d’innombrables astres et autres nébuleuses en son sein. Les vents stellaires lors de la formation des étoiles massives forment la poussière interstellaire, qui s’apparente à de la fumée !
En voyant l’image de la nébuleuse du requin, un phénomène psychologique appelé la paréidolie se produit dans notre tête. Le concept est que le cerveau associe des formes aléatoires à quelque chose qu’on connaît. Cela peut être un visage familier, un objet ou un animal. Comme quoi, ce qui se passe dans notre cerveau est encore plus époustouflant que l’espace tout entier !
