Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Société

Coronavirus : en Chine, s’ils ne portent pas de masque la population se fait interpeller par des drones (Vidéo)

Publié par Manon CAPELLE le 05 Fév 2020 à 9:20

Depuis l’épidémie du coronavirus, les autorités chinoises traquent les passants ne portant pas de masque grâce à des drones. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, les drones interpellent les passants en leur parlant à travers des haut-parleurs.

>>> À lire aussi : Coronavirus : infecté par le virus, il est certain d’avoir guéri grâce à du whisky

Les autorités chinoises demandent aux citoyens de porter des masques à distance

Ces images sont filmées à partir de drones. Elles montrent des passants se balader tranquillement et se font brusquement interpeller par une voix diffusée grâce à un haut-parleur.

« Camarades à vélo, quand vous êtes dans la rue, mettez votre masque. Ne compliquez pas les choses pour votre mère patrie » peut-on entendre. Ces drones sont utilisés par la police dans plusieurs villes chinoises. Ils ont pour but de faire respecter l’obligation de porter un masque de protection dans les rues.

Relayées sur les réseaux sociaux et sur les télévisions locales, les images sont très controversées. Notamment car elles ont été partagées par le Global Times, média officiel du pouvoir politique chinois. Sans ambiguïté, le Parti communiste chinois assume ces inquisitions dans la vie privée de ses citoyens.

>>> À lire aussi : Coronavirus en France : les rapatriés sont en quarantaine dans un centre de vacances !

Des drones surveillent la population en permanence

Le pouvoir chinois est déjà un adepte de la reconnaissance faciale décomplexée. Aussi, les connexions des citoyens sont largement surveillées par le gouvernement. Les autorités chinoises sont même coutumières de ce genre de surveillance. 

En 2015, les épreuves d’entrée de l’université de Luoyang étaient inspecté par des drones. L’éducation nationale tentait d’intercepter des potentielles communications frauduleuses aidant les candidats.

Trois ans plus tard, c’est le journal South China Post, basé à Hong-Kong, qui s’inquiétait de l’usage à grande échelle de ces « drones pigeons » Capables de reproduire les mouvements d’un oiseau, ils volent pendant près de 30 minutes à 40 km/h. Ces drones seraient devenus de véritables outils de surveillance de la population.

>>> À lire aussi : Il est père de 9 enfants et découvre un jour qu’il est stérile ! (vidéo)