Une femme a assisté à près de 300 exécutions et raconte pourquoi elle a abandonné son poste
Le Texas est l’État qui a connu le plus d’exécutions dans tous les États-Unis. Une jeune femme a vu de ses propres yeux la réaction des détenus au moment de leur mise à mort. Elle a fait ce travail pendant 12 ans avant de passer à autre chose. Mais elle ne s’en est pas sortie indemne !
Cette femme a la peau très dure !
Michelle Lyons, la protagoniste de notre histoire, est une passionnée de journalisme qui a commencé très tôt sa carrière. En 2000, elle fait partie des témoins des exécutions dans l’État du Texas au nom du journal Huntsville Item. Mais la jeune femme a vécu sa première et véritable expérience en matière de condamnation en 1997.
Avant d’obtenir son poste, la jeune femme avait déjà une position précise en ce qui concerne la peine de mort. Au micro de la BBC, elle déclare : « Assister à des exécutions faisait simplement partie de mon travail. J’étais favorable à la peine de mort, je pensais que c’était la punition la plus appropriée pour certains crimes ».
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Par ailleurs, elle n’a jamais laissé ses émotions prendre le pas sur son travail. Elle déclare : « Si j’avais commencé à explorer ce que les exécutions me faisaient ressentir pendant que je les voyais, si j’avais trop réfléchi aux émotions qui étaient en jeu, comment aurais-je pu retourner dans cette pièce, mois après mois, année après année ? ».
L’événement qui l’a incité à décrocher !
Pendant une dizaine d’années, la jeune femme poursuit ses enquêtes et couvre toutes les peines de mort dans son État. Mais tout a basculé après l’exécution de Napoleon Beazley. Il a assassiné un homme d’affaires alors qu’il n’avait que 17 ans ! « J’espérais qu’il gagnerait ses appels, mais je me sentais coupable de ce sentiment. C’était un crime odieux », dit-elle.
Puis vint le jour où elle a porté son premier enfant dans son ventre en 2004. Elle avait peur que le bébé puisse entendre les supplications, les divagations et les blagues étranges des détenus. Il faut dire que peu de gens seraient prêts à assister à ce genre de scène. Malgré tout, elle poursuit sa tâche, puisqu’elle doit toujours nourrir son enfant !
Après l’accouchement, la situation a empiré pour Lyons. « J’entendais les mères [des détenues] sangloter, crier, frapper les vitres, donner des coups de pied dans les murs. J’avais un bébé à la maison pour lequel j’aurais fait n’importe quoi, et ces femmes regardaient leurs bébés mourir », raconte-t-elle. Alors, elle décide de passer à autre chose !
La jeune femme subit un contrecoup inattendu !
Même après avoir quitté son emploi chez Huntsville Item, la jeune femme ne parvient pas à se débarrasser des démons de son passé. « J’y pensais tout le temps. C’était comme si j’avais ouvert la boîte de Pandore et que je ne pouvais plus la refermer. J’ouvrais un sac de chips et je sentais l’odeur de la chambre de la mort », dit-elle.
Voir environ 280 exécutions à mort, incluant deux femmes, a totalement changé la vie de Lyons. Elle a ressenti une certaine culpabilité ! Selon ses dires : « Que révèle sur moi le fait que je ne me souvienne pas de certains de ces hommes que j’ai vus exécutés ? Peut-être méritent-ils d’être seuls et oubliés. Ou peut-être est-ce mon devoir de me souvenir ».
- 23/06/2025 à 19:48DU BLABLA JE N YCROIS PAS DU TOUT . POUR CE DONNER BONNE CONTIENCE ? APRES TANT D EXECUTION ? ET MONTRER SON VISAGE A LA TERRE ENTIERE . ELLE ETAIT PAYE COMBIEN POUR DIRE CA ? LA PEINE POUR DES ASSASSINS ? AUCUNE PENSEE POUR LES VICTIMES ? DEGEULASSE
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