Incident diplomatique dans un RER ? Des malfaiteurs s’en prennent violemment à la fille du vice-consul du Maroc
Un simple vol à l’arraché dans le RER en Essonne pourrait prendre une tout autre envergure. En cause, l’identité de la victime, qui n’est autre que la fille du vice-consul du Maroc. La police et les autorités mettent tout en œuvre afin de retrouver les malfaiteurs. Mais cette histoire cache des enjeux assez délicats !
La fille du vice-consul a porté plainte !
Le 11 novembre dernier, la fille du vice-consul se trouvait dans le RER D, au niveau de la gare de Ris-Orangis. Une source auprès du Parisien raconte que la jeune étudiante avait déjà remarqué la présence des trois malotrus. Ils « l’ont regardée avec insistance », comme s’ils préparaient leur prochain mouvement !
En une fraction de seconde, ils s’approchent de la jeune fille, lui arrachent son collier et prennent la fuite. Ils lui ont pris son pendentif sans la blesser. Mais personne n’a pu les appréhender, puisqu’ils ont bien calculé leur coup. En effet, le train a démarré juste après leur départ. Bien sûr, les autorités sont déjà en train de chercher les voleurs.
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Cette affaire vient s’ajouter à la longue liste des actes de violence qui surviennent dans un RER. Une semaine avant cet incident, un ressortissant égyptien a tenté de violer une jeune femme dans le train. Il n’a pas hésité à la gifler et à la mordre, tout en tentant de baisser son pantalon. Heureusement, d’autres passagers étaient là pour aider la malheureuse victime !
Une affaire qui mérite plus d’attention !
Le drame que cette jeune fille a vécu cache un double enjeu, et pas des moindres. La première concerne la sécurité dans les trains que les usagers ne cessent de dénoncer. Ils déplorent le manque cruel de patrouilles, d’éclairages et la déficience des caméras de sécurité. Justement, la gare de Ris-Orangis fait partie des zones les plus dangereuses !
L’autre optique, comme on peut s’en douter, concerne le statut de la jeune fille, qui n’est pas n’importe qui. En fait, de nombreux médias marocains suivent cette affaire de près. Ils s’inquiètent quant à la sécurité de leurs ressortissants. D’après eux, la victime est un représentant officiel de leur pays. Alors, qu’adviendra-t-il des citoyens ordinaires ?
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Par ailleurs, une autre partie des inquiétudes se tourne vers la manière dont la France protège ses diplomates. Ceux-ci n’ont pas les mêmes privilèges que les hauts fonctionnaires en termes de sécurité. Pourtant, notre pays a ratifié la Convention de Vienne. Ce qui nous oblige à leur offrir un cadre de vie serein et stable.
Doit-on s’inquiéter d’éventuelles conséquences ?
Avouons-le, l’expression incident diplomatique est un peu tirée par les cheveux, vu la nature de nos relations avec le Maroc. L’année dernière, Emmanuel Macron a fait une visite d’État à Rabat. L’occasion pour nos deux nations de consolider notre coopération. D’ailleurs, c’était à ce moment-là qu’on a signé le « partenariat d’exception forcé ».
Aujourd’hui, on parle même d’une coopération « moderne », axée sur des objectifs concrets et des avantages équitables. Pour l’heure, le drame mettant en scène la fille du vice-consul ne semble donc pas ternir nos relations. D’autant plus qu’on ne peut pas parler d’attaque ciblée envers la jeune fille. Par contre, les autorités ont intérêt à retrouver rapidement les voleurs !
