Une troisième guerre mondiale imminente ? Une « radio de l’apocalypse » russe dévoile des messages troublants
Depuis la fin des années 1970, un bip métallique monotone, presque inhumain, intrigue les spécialistes du monde entier. Il vient de la station de radio russe « The Buzzer » et il a survécu à la chute de l’URSS. Ces derniers temps, il a commencé à émettre d’autres signaux encore plus étranges.
Sur la Toile, le changement de rythme et les messages codés venant de la station provoquent un sacré remue-ménage. Certains théoriciens parlent même de l’annonce d’une troisième guerre mondiale. Existe-t-il des explications moins effrayantes quant à ce bip ? D’ailleurs, qui peut l’écouter ? Laissez ces quelques lignes vous éclairer !
Une station radio russe des plus étranges !
Depuis le premier bourdonnement de la station radio jusqu’à maintenant, les russes n’ont jamais fait de commentaire. On sait seulement qu’elle utilise la fréquence à ondes courtes 4625 kHz. On sait aussi que son siège se trouve à Saint-Pétersbourg. La plupart des gens disent qu’elle appartient à l’armée de la Russie !
Quant au son étrange, il s’agit d’une tonalité qui dure entre 1 et 1,2 seconde. On peut l’entendre 20 à 30 fois en une minute, comme un cœur qui bat. Depuis près de 50 ans, la station n’a jamais cessé d’émettre le bip métallique. Son mystère suscite alors toutes sortes d’interrogations sur la Toile, dont les plus farfelues !
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Certains pensent qu’il s’agit d’un stratagème de l’armée russe pour s’envoyer des messages codés. D’autant plus que le chiffrement est presque impossible à décrypter. Mais d’autres y voient une sorte de signal d’alerte concernant une attaque nucléaire. Si le bip s’arrête, le Kremlin déclencherait alors une riposte de grande envergure !
Les signaux inquiétants se multiplient !
Le 15 avril dernier, la station de radio russe a diffusé une combinaison de mots étranges. On pouvait entendre : « Neptune, Thymus, Foxcloak et Nootabu ». Un mois plus tard, on entend de nouveau : « NZhTI 89905 BLEFOPUF 4097 5573 ». Peu avant la discussion téléphonique entre Trump et Poutine, la radio a diffusé : « NZhTI 01263 BOLTANKA 4430 9529 ».
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S’ensuivent d’autres codes que personne n’a pu déchiffrer. Comme si les Russes étaient en train de tester une nouvelle méthode. Le dernier signalement remonte au 10 décembre dernier, avec des mots étranges comme « PEPPER SHAKER, TRANSFER, PABODOLL, SPINOBAZ, FRIGORIA, OPALNY, SNOPOVY et MYUONOSVOD ».
Bien sûr, tout cela suscite la peur et l’anxiété chez les gens. Le professeur David Stupples, de la City University de Londres, déclare : « Si c’est le gouvernement russe, ce ne serait pas à des fins pacifiques. Ils pourraient simplement réserver le canal pour la défense aérienne ou une autre forme de défense ».
La menace russe : réalité ou canular ?
En parallèle à la fréquence répétitive des messages codés, le chef de l’OTAN Mark Rutte fait une déclaration choc. Il veut être parfaitement clair sur la menace russe. « Nous sommes la prochaine cible de la Russie, et nous sommes déjà en danger. Je crains que trop de membres de l’OTAN ne fassent preuve d’une complaisance passive », dit-il.
Avant d’ajouter : « Trop nombreux sont ceux qui ne ressentent pas l’urgence. Et trop nombreux sont ceux qui croient que le temps joue en notre faveur. Ce n’est pas le cas. Il est temps d’agir. Les dépenses et la production de défense des Alliés doivent augmenter rapidement. Nos forces armées doivent disposer des moyens nécessaires pour assurer notre sécurité ».