Marcher est très bénéfique après 60 ans, mais les experts recommandent aussi un autre exercice
Septembre est souvent synonyme de nouveaux départs. De nombreuses personnes sédentaires, surtout après 60 ans, souhaitent alors donner un tournant à leur vie, adopter de meilleures habitudes et se fixer de nouveaux objectifs pour l’année 2026.
La marche rapide s’impose comme une activité idéale : elle permet de constater de grands changements, elle est sûre, économique, facile à maintenir dans le temps et ne demande ni compétences particulières ni équipement coûteux. À ce titre, certaines méthodes de marche, comme le 12-3-30, se révèlent parfois même plus efficaces que la course à pied pour améliorer l’endurance et la condition physique.
Marcher, oui… mais correctement
Il ne s’agit pas simplement de flâner, mais bien de marcher activement. Les bras doivent balancer doucement et sans tension, la tête être légèrement relevée et le regard dirigé vers l’avant. Le cou, le dos et les épaules doivent rester détendus, avec une posture droite et des mouvements coordonnés et décidés.
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Parmi les bienfaits les plus notables de la marche, on trouve une amélioration de la flexibilité des jambes et une augmentation de la force et de la résistance à la fatigue. Elle aide à brûler des calories, prévient l’apparition du diabète, réduit les douleurs articulaires liées à l’arthrose ainsi que les douleurs musculaires. La marche contribue aussi à renforcer les os et à prévenir l’ostéoporose.
Elle permet de libérer les tensions, de réduire le stress, d’améliorer le transit intestinal et même de favoriser un meilleur sommeil. C’est d’ailleurs pour ces raisons que la marche fait partie des disciplines considérées comme une véritable bénédiction pour le corps, aux côtés d’autres activités physiques douces mais très efficaces.
La musculation, un allié clé après 60 ans
De façon surprenante, un autre type d’exercice, a priori éloigné de la marche, se révèle tout aussi essentiel passé la soixantaine : l’entraînement de force. Avec l’âge, les muscles perdent de leur volume et de leur puissance, tout comme les os, un phénomène encore plus marqué chez les femmes après la ménopause.
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Une étude de l’Université de Copenhague, publiée dans The American Journal of Physiology, a montré que l’entraînement avec des poids pouvait renforcer les connexions entre les nerfs et les muscles, en protégeant les neurones moteurs de la moelle épinière. Ces connexions sont essentielles pour assurer le bon fonctionnement du corps.
« Jusqu’à présent, les chercheurs n’avaient pas pu démontrer que l’entraînement avec des poids renforçait ce lien entre les neurones moteurs et les muscles. Notre étude est la première à présenter des résultats qui suggèrent que c’est bien le cas », a expliqué Casper Søndenbroe, l’un des chercheurs ayant participé à l’étude.
Enfin, il ne faut pas oublier que d’autres disciplines douces, comme le tai-chi, sont particulièrement adaptées après 60 ans. Elles aident non seulement à garder une bonne mobilité, mais aussi à renforcer l’équilibre et à apporter une véritable sensation de rajeunissement.