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« Ça fait mal » : Anne, arnaquée par un faux Brad Pitt, répond aux critiques

Publié par FJ le 27 Jan 2025 à 15:02

L’histoire a énormément fait parler. Il y a quelques jours, Sept à huit diffusait un documentaire sur Anne, une mère de famille qui s’est fait arnaquer par un faux Brad Pitt sur les réseaux sociaux.

Ce samedi 25 janvier 2025, elle était présente sur le plateau de C l’hebdo et est enfin sortie du silence sur cette affaire.

anne faux brad pitt sort silence - copie
© Capture d’écran C l’hebdo

Anne arnaquée par un faux Brad Pitt à hauteur de 830.000 euros

La vidéo du jour

Deux semaines après avoir dévoilé son histoire dans Sept à Huit sur TF1, Anne, décoratrice d’intérieur de 53 ans, est revenue sur l’escroquerie dont elle a été victime lors de son passage dans C L’Hebdo sur France 5.

Ciblée par un faux Brad Pitt qui lui a extorqué 830.000 euros, elle a exprimé sa douleur face à la vague de moqueries et de cyberharcèlement qui a suivi la diffusion du reportage, depuis retiré par TF1.

anne faux brad pitt reagit
© Capture d’écran C l’hebdo

« Ça fait mal, mais aujourd’hui, je suis en mode guerrière », confie-t-elle. Elle a ensuite interpellé les internautes, et a déploré le manque d’empathie dont elle a été victime.

« Arrêtez de vous moquer ! Beaucoup de victimes se taisent parce qu’elles ont honte. Vous ne savez pas ce que chacun traverse. »

Sa fille, témoin de la détresse de sa mère, avait évoqué quelques jours plus tôt les conséquences psychologiques dévastatrices de cette arnaque.

Elle a même déclaré que Anne avait envisagé de mettre fin à ses jours.

Une enquête est en cours

Anne a détaillé la manière méthodique avec laquelle les escrocs ont gagné sa confiance et comment ils ont réussi à avoir des informations personnelles pour construire une relation crédible.

Malgré le fait qu’elle ait douté à plusieurs reprises face aux incohérences, elle a fini par céder, piégée par l’illusion.

Une enquête est en cours pour identifier les responsables, tandis qu’Anne a entamé des démarches contre sa banque, espérant récupérer une partie des sommes perdues. « Ce n’est pas juste pour moi, c’est pour toutes les victimes », insiste-t-elle tout en regrettant le silence imposé par la honte et l’humiliation.

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