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🚄 Bonne nouvelle : la SNCF ne coûte plus un centime aux Français !

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Après des années de difficultés, la SNCF affiche des résultats financiers en nette amélioration. Pour la quatrième année consécutive, l’entreprise ferroviaire a enregistré des bénéfices, avec une hausse de chiffre d’affaires et une dette qui se stabilise. Retour sur les raisons de cette réussite et les défis qui restent à relever.

📈 Une rentabilité retrouvée grâce à une fréquentation en hausse

La SNCF ne coûte plus rien aux contribuables français, et c’est une excellente nouvelle pour l’entreprise publique. En 2024, elle enregistre une hausse de 5% de son chiffre d’affaires, un résultat en partie dû à une augmentation du nombre de voyageurs. Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont boosté la fréquentation, entraînant une croissance de 5,8% des revenus sur cette période.

Mais cette dynamique ne repose pas uniquement sur cet événement ponctuel. Le train séduit de plus en plus, notamment pour des raisons écologiques et pratiques. En 2019, 113 millions de passagers prenaient le TGV, contre 130 millions en 2024. Cette hausse du nombre de voyageurs permet une meilleure rentabilité des trains, qui atteignent des taux de remplissage records grâce au yield management. Ce système, basé sur une tarification flexible selon la demande, optimise la rentabilité des places disponibles.

🚆 Un succès tempéré par le prix des billets et la qualité de service

Si la SNCF se porte mieux financièrement, le prix des billets est au cœur des critiques. La hausse du chiffre d’affaires est en partie due à l’augmentation des tarifs, poussée par le coût de l’électricité et des péages ferroviaires. Aujourd’hui, voyager en train coûte en moyenne 2,6 fois plus cher que l’avion, un paradoxe qui suscite des mécontentements.

En parallèle, la qualité de service reste un enjeu majeur. L’ONG Transport & Environnement a classé la SNCF 5e sur 27 compagnies ferroviaires européennes en matière de ponctualité et de régularité, un classement honorable mais perfectible. En revanche, OuiGo, la version low-cost du TGV, se positionne à une inquiétante 25e place, un résultat qui montre que la rentabilité ne doit pas se faire au détriment du confort et de la fiabilité.

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🔋 L’électrification, un défi stratégique pour l’avenir

L’un des plus grands défis de la SNCF concerne sa consommation énergétique. Premier consommateur industriel d’électricité en France, l’entreprise subit de plein fouet la hausse des coûts de l’énergie, notamment depuis la guerre en Ukraine. Pour réduire sa dépendance énergétique, elle mise sur le solaire :

• D’ici 2029, elle aura installé 1 000 hectares de panneaux photovoltaïques, couvrant environ 15% de ses besoins.
• À horizon 2050, l’objectif est d’atteindre 10 000 hectares, voire 100 000 hectares à terme, lui permettant de devenir un acteur majeur de l’énergie verte en France.

Cette transition énergétique représente un enjeu majeur, non seulement pour alléger la facture d’électricité, mais aussi pour renforcer l’indépendance énergétique de l’entreprise dans un contexte de transition écologique.

🚄 Une modernisation en marche pour préparer l’avenir

La SNCF ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Un investissement de 3 milliards d’euros a été engagé pour moderniser son parc de trains. De nouveaux TGV plus modernes et économes en énergie arriveront dès 2025, bien que leur déploiement ait été retardé par des retards de production chez Alstom.

Par ailleurs, la transition démographique au sein de l’entreprise est un atout financier : d’ici 2030, le nombre d’employés sous statut cheminot sera divisé par deux, réduisant progressivement le coût des avantages sociaux liés à ce statut historique.

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🚆 Une entreprise en transformation mais des efforts encore nécessaires

Si la SNCF affiche des résultats prometteurs, elle doit encore répondre à plusieurs défis majeurs : offrir des tarifs plus accessibles, améliorer la régularité des trains et assurer une transition énergétique réussie. Avec des investissements conséquents et une fréquentation en hausse, elle semble toutefois être sur la bonne voie pour concilier rentabilité et service public. L’avenir du rail français est plus que jamais en mouvement !

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