Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Santé

Coronavirus : l’épidémie pourrait-elle disparaître comme elle est apparue ?

Publié par Justine le 16 Déc 2020 à 14:02
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

La pandémie de Coronavirus est arrivée il y a quasiment un an maintenant et n’est encore jamais reparti. Alors que les vaccins arrivent petit à petit dans chaque pays, est-il possible de se débarrasser du virus grâce à l’immunité ?

Coronavirus, immunité

>>> À lire aussi : Covid-19 : le vaccin signe-t-il la fin du port du masque obligatoire ? 

L’immunité collective contre le Coronavirus

Dans Paris Match, le Dr Philippe Gorny résume la situation en deux phrases : « Si l’immunité se révèle forte et durable, la pandémie s’éteindra d’elle-même. Si elle est faible ou peu durable, elle persistera ou réapparaîtra sans fin. L’enjeu est là ! » En effet, l’immunité serait le seul moyen de se débarrasser du Coronavirus si un vaccin efficace n’est pas trouvé.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Il existe plusieurs immunité différentes, dont l’immunité collective. Pour avoir un effet sur le virus, la population doit être supérieure ou égale à 1-1/RO (RO étant le nombre de reproduction), indique l’Institut Pasteur. Autrement dit, pour sonner la fin de l’épidémie, il faudrait que 67 % de la population soit immunisée. C’est une solution qui demande beaucoup de temps et le respect des gestes barrières.

>>> À lire aussi : Si 70 % des citoyens adoptaient ce geste, la pandémie pourrait disparaître !

Il existe d’autres formes d’immunités contre le Coronavirus !

Il existe également une immunité « adaptative » qui prend deux formes : humorale et cellulaire, précise le Dr Philippe Gorny. La première forme est présente chez les sujets positifs au Coronavirus, seulement à partir de la seconde semaine d’infection. Les immunoglobulines IgG immunisent pour trois mois environ le patient. Une étude du King’s College de Londres a conclu que 65 jours après l’apparition des symptômes, les anticorps n’étaient que 17 %.

Vient ensuite l’immunité cellulaire relevée par l‘Agence fédérale de santé publique des États-Unis. Les lymphocytes CD8+ et CD4+ sont à l’origine de cette immunité et peuvent soit guérir rapidement les malades, soit occasionner des dégâts majeurs si la réponse est tardive ou trop faible.

Abonnez vous à la Newsletter TDN

Finalement, le vaccin sera-t-il efficace sur le long terme ou aura-t-on de nombreux rappels à faire ?

>>> À lire aussi : Une épidémie de Coronavirus s’est déjà abattue sur la France… en 1890 !

Source : Paris Match