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Covid-19 : Peut-on encore voir émerger des variants plus graves ?

Publié par Romane TARDY le 16 Mar 2022 à 13:00
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Si le variant Omicron a déclenché une vague épidémique inédite, avec un niveau de contaminations hallucinant, il s’est toutefois révélé moins dangereux que son prédécesseur Delta. A quoi s’attendre pour les variants successeurs d’Omicron, s’ils venaient à émerger ?

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De nouveaux variants après Omicron ?

Depuis lundi, la vie normale a quasiment repris son cours, plus de masques sauf dans les transports, plus de pass vaccinal, la liberté est de retour. Pourtant, un petit rebond épidémique a commencé. Il pourrait être dû au variant BA.2. Toutefois, les spécialistes ne s’attendent pas à une vague aussi importante que il y a quelques mois notamment car les beaux jours sont de retour et que l’immunité collective est à un niveau plutôt élevé.

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L’épidémie pourrait-elle toutefois repartir en cas de nouveaux variants dangereux ? C’est ce qu’ont étudié Peter Markov (Centre commun de recherche de la commission européenne), Aris Katzourakis (Université d’Oxford) et Nikolaos Stilianakis (Université d’Erlangen-Nuremberg), dans la revue Nature. Ils se sont penché sur l’évolution du virus notamment après l’apparition du variant Omicron, très contagieux mais jugé moins dangereux. « L’idée que les virus évolueront pour être moins virulents pour épargner leurs hôtes est l’un des mythes les plus persistants entourant l’évolution des agents pathogènes » , ont-ils expliqué.

Plus contagieux et plus dangereux ?

La transmissibilité pourrait être encore maximisée par ces possibles nouveaux variants, toutefois cela peut aussi provoquer « une virulence plus élevée, par exemple, si des charges virales élevées favorisent la transmission mais augmentent également la gravité. Si tel est le cas, les agents pathogènes peuvent évoluer vers une virulence plus élevée » .

Ainsi, pour les chercheurs, la virulence moindre d’Omicron est une « heureuse coïncidence » et a donc été à tort « interprété avec enthousiasme comme la fin de la maladie » . Si les nouveaux variants chercheront avant tout à améliorer leur transmissibilité pour réinfecter les personnes immunisées, cela pourrait également augmenter le risque d’une gravité plus élevée de ces réinfections. C’est une « stratégie évolutive » .

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En début d’année, l’OMS avait déjà suggéré que Omicron pourrait déclencher l’arrivée de variants plus dangereux. Toutefois, cela n’a pas encore été prouvé pour le sous-variant BA.2. Il va donc falloir rester attentif et prudent dans les semaines à venir.

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