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« On a décidé d’entrer en résistance » : une fête clandestine réunie 300 personnes à Paris (VIDEO)

Publié par Lucie B le 23 Nov 2020 à 11:00
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Samedi 21 novembre, dans le 13e arrondissement de Paris, près d’une ancienne voie ferrée, une fête clandestine, en plein confinement a réuni 300 personnes, sans aucun respect des consignes sanitaires.

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Une soirée payante et très organisée

Dans le 13e arrondissement de Paris, plus précisément dans un hangar désaffecté, une scène interdite en confinement, a pourtant bien eu lieu samedi 21 novembre. 300 personnes, sans masque, sans gestes barrières, se défoulent sur le dancefloor d’une fête clandestine, très bien organisée. Cette soirée, qui s’intitule « I want to break free » créée une véritable ambiance boîte de nuit, avec des néons, un coin bar, un espace pour les DJ. Pour participer, les 300 fêtards ont intégré un groupe Facebook fermé, qui fonctionne par cooptation.

Chaque personne a déboursé 15 euros, les places se sont vendues en quelques heures seulement. « On a décidé d’entrer en résistance et de lancer cet appel à se cacher ensemble pour faire la fête car les jeunes n’ont plus aucun espace pour exister ensemble, ils vivent dans un manque terrible, on essaye de continuer à leur apporter ça, malgré les risques » , explique l’un des organisateurs de la soirée, âgé de 27 ans. Celui-ci se targue de pouvoir organiser de telle soirée, dans des lieux désaffectés, en seulement quelques heures. L’adresse n’est d’ailleurs révélée aux participants, qu’à 18 heures. Ceux-ci doivent arriver entre 20 heures et 21 heures, en faisant preuve de discrétion.

Une fête en dépit des risques

Cette soirée, illégale pendant le confinement, rassemble un public parisien hétéroclite. Il y a des étudiants, mais également des quarantenaires. Certains viennent des quartiers chics de la capitale, des milieux de gauche ou encore de la banlieue. Une chose les rassemble cependant : le non-respect des recommandations sanitaires en pleine période du Covid-19. « Les masques, certains les portaient. La majorité en avait rien à faire » , raconte un participant. « Quand on vient à ce genre de fête, on sait qu’on risque de croiser quelqu’un qui a le coronavirus. C’est à nous de prendre nos responsabilités ».

Certaines personnes présentes à cette soirée, justifient leur participation. « À titre personnel, je suis en CDI, c’est mon premier boulot et je travaille beaucoup, j’ai vraiment besoin de décompresser (…) Cette fête, c’est une question de santé mentale pour moi » , explique un développeur de 23 ans. « Là, je ressens de l’euphorie pure, c’est le seul moment qui permet de tout oublier, d’arrêter de vivre au fil des chiffres des morts et des entrées en réanimation » .

Les organisateurs de cette soirée la font en dépit des risques sanitaires, mais également des risques judiciaires. En effet, ils peuvent être condamnés à 15 000 euros d’amende et un an de prison pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Certaines personnes ont d’ores et déjà eu des sanctions judiciaires importantes. Ce soir-là, aucune intervention de la police. La fête a pu continuer jusqu’à l’aube. « Généralement, la police intervient sur les fêtes clandestines lorsqu’elle est requise par les voisins, notamment pour du tapage » , précise une source policière.

Source : BFMTV

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