« Je suis à un âge où… » : Jean Reno face à la mort
S’il est en pleine forme, Jean Reno ne peut s’empêcher de penser à la mort. Des heures de réflexions dont il a partagé quelques bribes sur RFM.
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Jean Reno face à la mort
Les réflexions sur la mort n’épargnent personne. Y compris Jean Reno qui a partagé quelques-unes de ses pensées sur le sujet au micro de Bernard Montiel, sur RFM. Et quand l’animateur lui demande s’il pense tous les jours à la mort, il répond : « Pas tous les jours, mais ça m’arrive d’y penser. Tu sais, l’Andalou vit avec ça. La mort n’est jamais loin avec l’Andalou. C’est ce qui donne un côté dérisoire à tout ce qui se passe ».
L’acteur poursuit : « L’Andalou se dit : ‘Mais attends, où est-ce qu’on va tous ? À quel endroit va-t-on à la fin ?’ Il ne faut pas non plus se tirer une balle dans la tête, pas du tout, mais ça donne un détachement qui est intéressant ».
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Il faut dire que la mort, Jean Reno y a été confronté à de multiples reprises ces dernières années. Et au vu de ses déclarations, son état d’esprit lui a sans doute permis d’appréhender les mauvaises nouvelles sans se laisser sombrer.
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« Je n’ai plus vingt ans »
Au cours des années passées, Jean Reno a perdu Johnny Hallyday, mais aussi Jean-Louis Trintignant et Michel Bouquet. « Chaque jour, tu apprends que qu’il est arrivé ça à untel ou qu’untel est parti. Tu ne peux pas éviter de penser à toi. Je n’ai plus vingt ans… Avoir vingt ans, c’est avoir des lendemains pleins de promesses ».
Présents aux côtés de Johnny Hallyday dans ces derniers instants, il se souvient : « C’était un homme formidable. Je n’ai pas vécu de mauvais moments avec lui. Je n’ai eu que le pain blanc. Tellement généreux… ».
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Quelques heures avant que le chanteur décède, Jean Reno lui tenait la main. Il lui avait alors promis de passer les fêtes avec lui. « C’était une bêtise. Il savait comme moi que c’était le petit bout de route et que ça se finissait. Mais qu’est-ce que tu dis dans ces cas-là ».
Une envie de croquer la vie à pleines dents
Il y a quelque temps, Jean Reno avait abordé le sujet de la mort. En juin 2022, il avait déclaré dans les colonnes du Parisien, il avait déclaré : « L’humain, s’il ne mourait pas, il ne vivrait pas. C’est difficile à accepter parce que je suis à un âge où on pense à la mort ».
« Il y a des soirs, je n’en dors pas. Trintignant, il est parti, Bouquet aussi… Bouquet, il est venu me voir au théâtre de Paris quand j’y étais avec Richard Berry. Bouquet, put*in ! Mon maître ! », regrette-t-il. Malgré ses craintes, il ne compte pas abandonner le métier de sitôt : « Tant qu’on pourra continuer à raconter des bêtises, on continuera ».
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