Quand Emmanuel Macron parle de Kamasutra : la déclaration du Président à laquelle personne ne s’attendait
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En tant que Chef de l’État, Emmanuel Macron doit répondre des actes de ses ministres. C’est le mardi 8 septembre que la presse a interpellé le Président sur les propos de Gérald Darmanin sur « l’ensauvagement ». Sa réponse a été franche, au point d’attaquer les médias.
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Les ministres d’Emmanuel Macron en guerre
La nomination de Gérald Darmanin le 6 juillet dernier a fait polémique. Devenu Ministre de l’Intérieur, le maire de Tourcoing fait l’objet d’une enquête pour viol, une nomination inacceptable pour les Français. De plus, Darmanin continue de faire scandale avec des propos violents sur la sécurité en employant le terme « ensauvagement » dans une interview donnée au Figaro le 24 juillet.
Il déclare qu’ « il faut stopper l’ensauvagement », en qualifiant la délinquance « d’une partie de la société ». Le terme employé fait bondir Éric Dupond-Moretti, le Garde des Sceaux. Invité le 1er septembre sur Europe 1, le ministre de la Justice indique que « l’ensauvagement c’est un mot qui développe […] le sentiment d’insécurité ». Cette confrontation a permis à la presse de créer une guerre entre les deux ministres, ce qui énerve Emmanuel Macron.
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Emmanuel Macron s’énerve contre la presse
C’est pourquoi le Chef de l’État a souhaité mettre les choses au clair le 8 septembre. Alors en visite officielle dans les locaux du pôle de formation aéronautique du lycée Roger-Claustres (Clermont-Ferrand) dans le but de promouvoir « l’égalité des chances », Emmanuel Macron s’attaque à la presse.
Des journalistes lui ont demandé de revenir sur la polémique de « l’ensauvagement ». C’en est trop pour le Président qui pousse un coup de gueule : « Ce qui importe, ce sont les actes. On a trop discuté sur les mots. Le travail du gouvernement, c’est l’action : prévenir, arrêter, sanctionner, corriger. Il y a eu des sondages, des commentaires… ». Il poursuit : « Vous avez fait le Kamasutra de l’ensauvagement depuis quinze jours ! Je vous laisse à votre Kamasutra ! ». Il conclut en affirmant que les Français se fichent de cette polémique et « veulent qu’on règle leurs problèmes ».
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