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Municipales 2026 : Mathilde Panot (LFI) propose de désarmer la police et supprimer la vidéosurveillance

Publié par Elodie GD le 07 Juil 2025 à 15:37

Les élections municipales de mars 2026 seront la cause de grands bouleversements dans les villes qui choisiront des maires LFI.

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Municipales 2026 : les élus LFI contre la police armée ?

Les ambitions de Mathilde Panot sont claires. Invitée ce 6 juillet sur le plateau de BFMTV, la présidente LFI à l’Assemblée nationale expose les aspirations du parti pour les prochaines élections municipales. Les maires LFI qui les remporteront désarmeront la police municipale. Un objectif dont elle détaille les causes et conséquences dans l’émission BFM Politique.

La vidéo du jour à ne pas manquer

« La police municipale n’a pas besoin d’être armée », soutient-elle, indiquant ensuite que les agents désarmés seront réintégrés à la police nationale. « On ne va pas les faire disparaître du jour au lendemain, ni leur enlever leur travail du jour au lendemain », ajoute-t-elle. Pour les remplacer, elle envisage la création d’une « police de proximité ».

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Police désarmée

Les policiers municipaux armés ne sont pas la seule cible de LFI. Dans le même temps, le parti de Jean-Luc Mélenchon envisage un retrait des caméras de vidéosurveillance. « Je le redis, je ne suis pas favorable à ce qu’on mette des caméras de surveillance partout, qui n’ont encore une fois jamais prouvé leur utilité« , soutient la députée.

Quelles solutions pour combattre le trafic ?

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Mathilde Panot reprend : « Ne faites pas semblant que c’est extrêmement choquant de proposer ça. Tous ceux qui ont mis de la police municipale à tout va, qui l’ont surarmé à tout va et qui ont mis des caméras de surveillance, qu’est-ce que ça a créé ? Qu’est-ce que ça a créé ? Vous ne faites que de dire que la situation sécuritaire est catastrophique. Donc ce ne sont pas des solutions« .

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Vient ensuite le moment d’évoquer les opérations « place nette », visant à éradiquer la délinquance, notamment le trafic de stupéfiants. Pour Mathilde Panot, elles sont « un échec patent » et devraient laisser place à un autre type de résolution.

Mathilde Panot
© BFMTV
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« Tout le monde a le droit à la sûreté dans notre pays. Dans le droit à la sûreté, il y a la question de la prévention. N’êtes-vous pas choqués que partout dans des départements, on enlève ceux qui étaient les médiateurs de rue, [et] faisaient de la prévention pour suivre des familles ? Ne réfléchissez-vous pas sur le fait que les associations sont en train d’être complètement asséchées financièrement et que du coup on se retrouve dans une situation où il n’y a plus les associations qui faisaient à la fois du lien social, de la prévention à des endroits ? Et bien c’est tout ça qu’il faut reconstruire ».

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