Navigo : Une nouvelle augmentation des prix en 2024 ?
Bientôt le Grand Paris Express ouvrira ses portes. Les lignes 11 et 14 vont être étendues. Ces chantiers font grimper les besoins de financement des transports franciliens, qui vont augmenter dès l’année prochaine… Le prix du Navigo à la hausse ?
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Île-de-France Mobilités a besoin de plus de moyens
Quand le métro du Grand Paris sera achevé au début des années 2030, Île-de-France Mobilités aura besoin de 1,4 milliard d’euros supplémentaires par an. Dès l’année prochaine, il faut que l’établissement public trouve 800 millions d’euros. 200 millions sont utilisés pour financer les transports des JO de Paris.
IDF Mobilités a besoin d’argent, cependant, l’État ne répond pas aux appels de Valérie Pécresse. Elle affirme : « Pour l’instant aucun son, aucune image » .
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Ce mardi, l’ex-candidate à la présidentielle, était en conférence de presse après le conseil d’administration IDFM. Elle s’interroge alors : « Est-ce que vous pensez que l’on peut augmenter de 20 euros le passe Navigo l’année prochaine ? Pire, est-ce que vous pensez que l’on peut l’augmenter de 30 euros pour pouvoir payer les Jeux olympiques ? » . Pour elle, « la réponse est non. Donc, nous avons besoin de recettes supplémentaires » .
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Un Navigo qui était passé de 75 à 84 euros l’année dernière
L’année dernière, au terme d’un long bras de fer entre l’État et l’établissement, le ministre des Transports avait fini par céder. Clément Beaune avait accepté de donner une subvention de 200 millions d’euros pour 2023.
Le Pass Navigo avait longtemps été annoncé à 90 euros par mois. Finalement, les Franciliens ont vu augmenter leurs Navigo de 75.20 euros à 84.10 euros. À noter qu’un euro d’augmentation représente, selon IDFM, 30 millions d’euros de recette de fonctionnement.
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Des besoins multipliés avec l’arrivée prochaine du Grand Paris Express
À partir de 2031, les coûts de fonctionnement du seul Grand Paris Express devraient atteindre le milliard d’euros par an. Laurent Probst, directeur général d’Ile-de-France Mobilités, affirme qu’ils auront besoin de 2.6 milliards d’euros en plus par rapport à maintenant.
Valérie Pécresse cherche alors des solutions pour augmenter les recettes. La politique souhaiterait « une série de taxes pour mettre à contribution les touristes qui bénéficient de transports en commun d’une qualité qui va être inégalée, et qui desservira en plus les deux aéroports, et les sites touristiques » . Les touristes sont parfois victimes d’escroquerie à Paris.
Pour elle, « les touristes devraient payer davantage que 2 euros le ticket » . D’autres pistes sont envisagées. À l’image d’une hausse de la taxe de séjour, la « tarification des véhicules les plus polluants » ou la création d’une « taxe billet d’avion » .
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