Reims : un incendie dramatique fait 4 morts et 27 blessés dans un HLM (vidéo)
Un bâtiment à Reims a vécu de véritables scènes d’horreur lors de l’incendie qui a fait quatre morts et plusieurs victimes la nuit du 5 au 6 juin.
Un accident domestique fatal a touché ce bâtiment d’HLM (habitations à loyer modéré), situé dans le quartier Croix-Rouge à Reims, dans la nuit du 5 au 6 juin. Au quatrième étage, un feu intense a violemment consumé l’appartement concerné et ceux des étages supérieurs. L’incendie a fait quatre morts, dont deux adolescents, et a laissé plusieurs personnes blessées.
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Selon le procureur de la République de Reims, François Schneider, l’incendie a été provoqué par une batterie de trottinette électrique.
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Il ajoute que les incendies déclenchés « par ce type de batteries (…) sont extrêmement difficiles à éteindre, puisque les cellules ont tendance à s’auto-entretenir lorsqu’elles brûlent, ce qui explique la violence et la rapidité de propagation de l’incendie.«
Ainsi, ces batteries s’enflamment facilement et sont exceptionnellement difficiles à éteindre : un risque important venant d’un objet si commun dans les résidences françaises.
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L’effet dévastateur de l’incendie
L’incendie a commencé vers minuit et demi dans un appartement au quatrième étage de l’immeuble, et n’a pu être complètement éteint que vers 3h45, alors que le feu avait déjà consommé le domicile d’autres résidents.
Un homme et deux adolescents, de 15 et 13 ans, étaient présents dans l’appartement où le feu a démarré. Le garçon le plus jeune est mort après s’être défenestré afin de fuir les flammes et son frère a été retrouvé mort, calciné sur place. L’homme de 34 ans, beau-père des adolescents, a survécu malgré des brûlures graves.
Deux autres résidents qui occupaient les étages supérieurs sont morts par asphyxie, et 27 autres personnes ont été blessées par le feu et la fumée. L’intoxication produite par l’incendie de ces batteries, d’après Ludovic Pinganaud, ancien sapeur-pompier, est due à des « fumées plus toxiques que ce qu’on pourrait rencontrer dans un feu classique d’appartement« .
