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Trois jours fériés supprimés par an pour payer sa retraite ?

Publié par Elodie GD le 14 Fév 2025 à 20:32

Alors que les partenaires sociaux s’apprêtent à rencontrer François Bayrou pour discuter de la Réforme des retraites 2023, une nouvelle proposition pointe le bout de son nez.

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Retraites : Une nouvelle réforme en vue ?

Des jours fériés travaillés ? C’est le souhait du patron de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), Amir Reza-Tofighi, qui propose que les salariés travaillent trois jours fériés par an. Un changement radical qui aurait pour objectif de les aider dans l’organisation de leur retraite. Ainsi, le salaire correspondant à ces trois jours serait mis en attente sur un compte en vue de leur retraite.

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Des jours fériés travaillés pour assurer les retraites ?
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Une proposition qui intervient à quelques semaines des négociations entre les partenaires sociaux et le gouvernement au sujet de la Réforme des retraites 2023.

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Invité sur les ondes de Sud Radio, M. Reza-Tofighi précise : « si c’est juste pour aller parler de l’âge ou du nombre de trimestres, on ne va pas y arriver ». Il a rappelé l’existence d’une « réalité démographique », insistant bien sur la « baisse de natalité, espérance de vie qui augmente, nombre d’actifs qui diminue par rapport au nombre de retraités… ». « Je souhaite qu’on parle des cinquante prochaines années », a-t-il encore indiqué.

Une rencontre très attendue

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S’il est favorable au système de répartition actuel, Amir Reza-Tofighi veut y ajouter « une brique d’épargne populaire, de capitalisation : cela veut dire que chaque salarié va mettre de l’argent de côté pour sa retraite ». Il détaille encore : « Nous proposons de mettre trois jours fériés travaillés par les collaborateurs, pas sur leur fiche de paie, mais sur un compte qui leur appartient« .

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En attendant, il précise que la CPME était « ouverte à d’autres propositions ».

Les partenaires sociaux trépignent d’impatience à l’idée de rencontrer le gouvernement fin février. D’autant que François Bayrou a évoqué une rencontre et des échanges « sans tabous ». L’occasion pour eux de soumettre leurs réclamations sans pour autant toucher à l’équilibre financier du système.

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