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Son voisin se plaint des aboiements, elle décide d’euthanasier son chien par peur de perdre son logement

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Au Royaume-Uni, une femme a déclaré qu’elle avait été obligée de faire euthanasier son chien après que son voisin se soit plaint des aboiements. Elle était terrifiée à l’idée d’être potentiellement expulsée de son appartement.

Une Britannique menacée d’expulsion à cause de son chien

Sue Johnson, 64 ans, vivait depuis quinze ans dans le même logement à Scunthorpe, dans le nord de l’Angleterre. Après la mort de son mari, son Jack Russell, Patch, était devenu son seul compagnon. Ensemble depuis quatorze ans, ils partageaient une relation fusionnelle.

Mais tout a basculé lorsque son nouveau voisin a commencé à se plaindre du bruit. La sexagénaire assure pourtant que son chien n’aboyait que lorsque quelqu’un frappait à la porte. Malgré ses explications, les plaintes se sont multipliées. « Je suis dévastée. C’était mon seul compagnon depuis le décès de mon mari, il représentait tout pour moi », a-t-elle confié.

La Britannique de 64 ans d’abord reçu un courrier de son bailleur, Ongo Homes, lui signalant qu’elle enfreignait les conditions de sa location à cause des aboiements. Puis, un officier d’hygiène environnementale est venu constater les faits et a enregistré Patch aboyant 84 fois en une heure.

La sexagénaire prend une décision déchirante

Face à ce rapport, Sue Johnson s’est sentie acculée. « Ce qu’ils disaient était complètement absurde, mais ils ne m’ont laissé aucune autre option », explique-t-elle. L’un des courriers du bailleur la prévenait : « La situation sera surveillée et tout nouvel incident pourrait entraîner de nouvelles mesures« .

Craignant une expulsion, la sexagénaire a pris une décision inimaginable : faire euthanasier Patch.
« Je ne voulais pas perdre mon appartement », a-t-elle déclaré. De son côté, le bailleur a nié toute responsabilité, affirmant n’avoir jamais exigé le décès de l’animal.

« Nous tenons à préciser très clairement qu’Ongo n’ordonnerait jamais à un locataire de faire euthanasier son animal de compagnie. En tant que bailleur, nous avons le devoir de veiller au bien-être de tous nos locataires et de leurs voisins. Nous comprenons le lien affectif qui unissait Mme Johnson à son animal et nous compatissons à la détresse causée par cette situation », a déclaré Dawn Hill, responsable du service locatif.

Selon l’organisme, plusieurs plaintes de voisins avaient été enregistrées, entraînant une procédure classique pour nuisances sonores.