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« Un rottweiler transformé en tapis de bain » : Un affreux trafic de cadavres d’animaux découvert sur Facebook

Publié par Fanny Jacob le 18 Jan 2023 à 17:08

Les réseaux sociaux ont une partie sombre. Nous avions déjà vu des utilisateurs s’exposer en train de maltraiter leurs animaux. Mais, cette fois, c’est un média qui a découvert l’impensable. En effet, ce dernier a récemment intercepté un important trafic illégal sur les réseaux. Sur le réseau social, des utilisateurs vendaient des cadavres d’animaux sur Facebook.

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Des utilisateurs Facebook vendaient des cadavres d’animaux de compagnie

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Terrifiant, voilà le mot qui nous vient. La police vient d’être mise au courant d’un important trafic de cadavres d’animaux initié par des utilisateurs Facebook. C’est le média d’Hugo Clément « Vakita » qui a dévoilé les premières images de ce trafic macabre. La Fondation 30 millions d’amis a, par la suite, condamné ce trafic et a alerté les autorités. D’après les dernières informations, les utilisateurs Facebook revendaient des cadavres dépecés et démembrés d’animaux domestiques, sans l’accord des propriétaires.

L’une des premières images publiées par l’équipe d’enquêteurs dirigée par Hugo Clément pour dénoncer le trafic a été celle-ci (juste en dessous) : « Un rottweiler transformé en tapis de bain » . Sur ce groupe Facebook, les utilisateurs vendaient alors des cadavres de divers animaux de compagnie tels que des chats, des chiens, et ce, au lieu d’être envoyés à l’équarrissage pour incinération, les pauvres animaux étaient transformés en tapis, en masques.

facebook trafic animaux cadavres (2)

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Les « maîtres qui pensaient à tort voir leur ami partir en paix »

Les maîtres de ces animaux n’étaient pas du tout au courant de la pratique. Les « maîtres de ces chiens et ces chats qui pensaient à tort voir leur ami partir en paix » , écrit la fondation 30 millions d’amis sur Twitter. « Des masques en peau de chats, fœtus d’animaux conservés dans du formol… Nous avons enquêté sur un trafic sordide d’animaux morts opéré sur les réseaux sociaux. Ils sont disséqués, démembrés, dépecés, et leurs os, leurs peaux, leurs visages sont mis en vente sur un groupe privé, sur Facebook, sous forme de trophées » , peut-on lire difficilement sur le site de Vakita.

Invité chez BFMTV, Hugo Clément a aussi expliqué que cette pratique n’a rien à voir avec de la taxidermie, qui elle est légale. « On a récolté le témoignage d’un propriétaire d’un chien qui est décédé. Il a été contacté par la gendarmerie qui a retrouvé le corps de son chien sans tête et sans pattes. Il pensait qu’il avait été incinéré » . Une preuve de maltraitance animale indéniable. Horrible.

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