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Ce jeune hésite à voter Macron ou Zemmour : il se fait tacler par les internautes

Publié par Mia le 14 Mar 2022 à 23:32
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Ce lundi 14 mars 2022, nos confrères de Franceinfo ont publié un podcast très intéressant sur le sujet des jeunes dans l’élection présidentielle. Si les 12 candidats proposent des mesures pour aider les 18-30 ans, pour certains jeunes actifs, ce n’est pas assez. Par ailleurs, de nombreux jeunes adultes ne savent toujours pas pour qui voter en avril à cause de mesures trop légères, ou d’hétérogène dans les programmes. Il semble presque qu’aucun candidat ne satisfasse pleinement les besoins des plus précaires.

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Franceinfo a interrogé Bastien, 22 ans, employé de chez Chronopost. Ce dernier explique cette hésitation généralisée face à l’élection. Une situation qui encourage fortement l’abstention aux urnes ou le vote blanc.

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Précarité des jeunes : les 18-30 ans au pied du mur face à la présidentielle

La plupart des jeunes actifs ou des étudiants ne se retrouvent pas dans les programmes des 12 candidats. Face à l’élection présidentielle à venir, les jeunes sont dans une impasse. Gagner plus, mais travailler plus : gagner moins et se faire de moins en moins plaisir… Selon un grand nombre de travailleurs en CDD, en intérim ou encore stagiaires, le choix du candidat est délicat.

Employé de La Poste à Montbrison, dans la Loire, Bastien explique son point de vue sur la question. En tant que jeune travailleur de 22 ans, ce dernier hésite entre plusieurs candidats à la présidentielle. Entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour, son cœur balance. D’un côté, Emmanuel Macron « a été notre président, on sait qui c’est. Donc j’ai vu ce qu’il avait pu faire jusqu’à maintenant » . Quant au cas d’Eric Zemmour, « ce qu’il dit sur certaines choses, ce n’est pas forcément faux. Il y a quelque chose de posé dans ce qu’il dit » .

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« Ce qu’il dit sur l’immigration, ça me parle. Il y a des choses sur lesquelles je suis moins d’accord avec Éric Zemmour, comme sur le fait que si tu n’es pas un Français, tu t’en vas de la France. Par contre, ceux qui sont motivés sont les bienvenus. Ça, je suis d’accord. C’est pour cela qu’il y a Emmanuel Macron, à côté, si j’ai vraiment trop peur, parce que c’est vrai qu’Éric Zemmour fait peur sur certains discours » , explicite-t-il sur ces deux candidats.

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Les internautes le taclent

Son principal critère ? Sortir de la précarité financière, mais aussi pouvoir payer ses soins médicaux, un budget conséquent pour la plupart des Français. Comme des milliers d’autres de son âge, il votera en avril pour la première fois. Malheureusement, ce dernier dénote trop peu de mesures pour les jeunes de la classe moyenne, trop pauvres pour vivre correctement. Mais aussi trop riches pour avoir plus d’aides financières.

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Il explique également que la hausse des prix de la vie a un impact fort sur le quotidien. Selon Bastien, le pouvoir d’achat doit être restauré pour tous les Français, quelque soit leurs revenus. « Je le ressens pour aller travailler, je fais 35 km aller-retour » , assure-t-il sur le prix de l’essence. « Je ne peux plus me faire de cadeaux à moi-même, ni à ma maman. Il faut que je garde mon argent pour aller bosser. On travaille pour mettre de l’essence dans notre voiture pour pouvoir aller bosser » .

Le jeune homme a fait l’objet de lourdes critiques sur les réseaux sociaux.

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Quelques chiffres sur la précarité des jeunes en France

Pour rappel, la précarité (sous toutes ses formes) concerne des milliers d’habitants dans le pays. 15 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Cela implique donc entre 9 et 10 millions de foyers français. Le seuil de pauvreté est aujourd’hui fixé à 1 102 euros net. Actuellement, on compte environ 95 000 jeunes salariés en contrat précaire, et cela, ne serait-ce qu’en Ile-de-France.

Autre chiffre très parlant : nous estimons à 21,8 % des jeunes de 18 à 25 ans au chômage et 52,7 % des 15-24 employés qu’en CDD. Pour ce qui est des soins médicaux, 1 tiers des jeunes déclarent y avoir déjà renoncé à cause du manque d’argent. C’est également le cas ici de Bastien. Même constat pour le nombre de jeunes ayant déjà consulté un psychologue ou un psychiatre : 1 tiers des jeunes adultes auraient déjà suivi une thérapie à cause de problèmes financiers ou de soucis au travail.

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