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Budget 2026 : Vers une taxation des titres restaurant et des chèques vacances ?

Publié par Elodie GD le 16 Oct 2025 à 20:32

La nécessité de combler le déficit de la dette encourage le gouvernement à se pencher sur les avantages sociaux dont bénéficient les salariés.

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Avantages salariaux : l’État espère en tirer 1 milliard d’euros

Bonne ou mauvaise nouvelle pour les entreprises ? Comme les salariés, elles accusent le coup de l’inflation. Pour cause, les entreprises doivent également contribuer à l’effort contre le déficit budgétaire et perdent donc davantage d’argent qu’en temps normal. Et leurs efforts ne sont pas près de s’arrêter.

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Au micro de RTL, le ministre de l’Économie Roland Lescure a confirmé, ce 13 octobre, la volonté de l’exécutif d’instaurer une contribution patronale de 8 % sur une série d’avantages. Elle concernait les chèques-cadeaux et autres avantages sociaux financés par le CSE (les chèques vacances par exemple). « On demande un effort à tout le monde », se justifie le ministre.

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Vers une taxe sur les avantages sociaux des salariés ?

Selon Sébastien Lecornu, cette contribution permettrait de dégager près d’un milliard d’euros. « Mais à quel prix ? », se questionne Capital. Car une augmentation pourrait dissuader les entreprises de mettre en place de telles offres si elles deviennent plus coûteuses. Alors, faut-il s’attendre à ce qu’elles disparaissent pour de bon ?

Vers la fin des dispositifs ?

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Il faut dire que la valeur des titres restaurants a déjà progressé « à un rythme très supérieur à celui des salaires ». Ainsi, les entreprises enregistrent en moyenne+ 7,8 % par an sur une période allant de 2018 à 2023, note la Cour des comptes. Ce, contre une augmentation de 4,1 % des salaires de base pour la même période.

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À l’analyse des données, la Cour des comptes recommandait, il y a un an, d’instaurer un prélèvement social sur ces dispositifs.

Soucieux de rappeler la raison d’une contribution patronale sur les titres-restaurant et chèques vacances, le gouvernement indique que ces compléments de salaires « bénéficient aujourd’hui de régimes sociaux très avantageux, pouvant aller jusqu’à l’exonération totale de prélèvements ». Par conséquent, une taxe de 8 % devrait « renforcer l’équité contributive entre les salariés, le traitement favorable des compléments de salaire bénéficiant aujourd’hui davantage aux salariés à hauts revenus ». Reste à voir si les entreprises sauront se laisser convaincre…

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