Ce métier paie jusqu’à 15 000 euros par mois, mais personne ne veut le faire
Il existe un métier en pénurie de professionnels en France malgré sa grande utilité et gratification financière. Partout dans le pays, cette profession est largement nécessaire. Alors, pourquoi personne ne veut l’exercer ?
La France génère entre 100 et 120 diplômés dans cette profession chaque année, mais la demande actuelle s’élève entre 150 et 180 pour « répondre au besoin de renouvellement lié aux nombreux départs à la retraite« , selon Régis Granier, vice-président de la Chambre nationale de ce métier. Même si les voies d’entrée sont légèrement longues, cela ne justifie pas le nombre si restreint de candidats.
Il suffit d’être muni d’un master en droit, d’une formation spécialisée de deux ans et de passer un examen pour toucher un chiffre rare. Cela est dû à la facilité pour les nouveaux diplômés de s’installer directement dans un office. Pourtant, l’hexagone peine à convaincre les jeunes de poursuivre cette carrière.
Les tentatives intensives de se faire connaître au grand public
Régis Granier explique les initiatives mises en place pour diffuser ces informations. « Cela fait plusieurs années que nous multiplions les initiatives pour nous faire connaître du grand public et expliquer la variété de nos missions. Nous récolterons le fruit de nos efforts dans quelques années… »
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Afin d’atténuer son déficit de notoriété, la profession a tracé quelques stratégies pour changer le fait que ce métier n’est pas le plus prisé des Français. Des initiatives classiques, telles que les campagnes publicitaires et partenariats avec des universités, jusqu’aux appels sur les réseaux sociaux ont été mises en œuvre.
Finalement, quel est ce métier ?
Bien que ses conditions soient mal connues, les Français sont en contact constant avec ces professionnels. Vous les connaissiez comme huissiers de justice, mais cette appellation n’existe plus.
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La loi Macron du 6 août 2015 a changé plusieurs activités des professionnels de justice. De ce fait, depuis juillet 2022, ce métier est officiellement réuni avec celui de commissaire-priseur judiciaire, formant une seule et même profession : le commissaire de justice.
Métier au revenu hors norme
Ainsi, le commissaire de justice se charge de la signification et de l’exécution des décisions de justice, de l’élaboration de constats et de l’inventaire avec prisée ou estimation. Si les missions ne sont pas assez convaincantes pour les jeunes envisageant des études en droit, la gratification pourrait l’être.
Ces professionnels ne sont pas des salariés, mais reçoivent des revenus des actes juridiques qu’ils délivrent. De ce fait, les commissaires de justice devenus titulaires gèrent leur propre « entreprise », sans pour autant prendre de grands risques d’instabilité.
La moyenne de ces revenus atteint environ 7 500 euros nets par mois, selon le ministre de la Justice. En outre, le vice-président de la CNCJ affirme que ce montant peut doubler en fonction des missions.
- 07/06/2025 à 06:00Effectivement ça paye , mais faut savoir aussi qu'il y en a de plus en plus qui prennent sur la figure !! Alors bonne paye oui , mais personne touchée physiquement non !!
1 commentaire