François Bayrou en retard de paiement de plus de 9000 euros… mais demande un effort aux Français
Alors que le premier ministre François Bayrou demande un « effort » aux Français pour la dette nationale, ce dernier avait un retard de paiement de plus de 9000 euros de charges auprès de sa copropriété. On vous raconte.
La France endettée, un budget 2026 pour faire des économies ?
François Bayrou est « dans la sauce », comme on dit. En ce moment, l’homme politique de 74 ans est attaqué de tous les côtés et la presse se délecte des bad news à son sujet. Pour cause, depuis quelques jours, ce dernier est vivement critiqué pour ses propositions de loi des finances 2026.
Comme vous le savez, la France est endettée à hauteur de plus de 3000 milliards d’euros. L’ex-premier ministre Michel Barnier avait proposé un budget pour 2025 mais son gouvernement a été renversé par l’Assemblée nationale après le dépôt d’une motion de censure.
Il avait tenté de faire passer ce budget sans vote, avec un 49.3, mais sans succès. Son gouvernement est renversé, Barnier est finalement remplacé par son successeur : François Bayrou. Le nouveau premier ministre (le sixième d’Emmanuel Macron) compose un budget en urgence.
En février 2025, en retard donc, son budget pour 2025 est finalement adopté. Il a prononcé le 49.3 pour cela, une motion de censure a été déposée mais elle n’a pas abouti. Son budget est donc adopté. Pour François Bayrou, les années à venir seront décisives pour la dette nationale du pays, à commencer par 2026.
Selon lui, le but des années à venir, c’est de freiner la dette pour qu’elle se stabilise et n’augmente plus. Certains médias assurent qu’il pense y parvenir d’ici à 2029. Mais, pour y arriver, le gouvernement doit faire des économies et trouver de l’argent.
Un budget 2026 qui ne passe pas
Pour faire ses économies, le gouvernement doit proposer de nouvelles mesures pour chaque nouvelle année. Et, ce 15 juillet 2025, François Bayrou a donné une conférence durant laquelle il a exposé sa feuille de route pour le budget 2026.
Ces propositions, qui peuvent encore être négociées, pourraient donc être inscrites dans la proposition de loi des finances 2026, rédigée cet été 2025 et qui sera votée entre octobre et décembre 2025. Mais, ces propositions ont été fortement critiquées.
Pour beaucoup d’opposants politiques, si Bayrou veut faire passer ces lois en l’état, il faudra qu’il use du 49.3. S’il utilise le 49.3, il y a de fortes chances qu’une motion de censure soit déposée. Si une motion est déposée et votée positivement, le gouvernement de Bayrou pourrait aussi être renversé.
De nombreux citoyens et politiciens ont montré leur désaccord quant à ce budget 2026, surtout du côté de La France Insoumise ou du Rassemblement National. Les citoyens sont tellement en colère que certains proposent « l’arrêt total du pays » à partir du 10 septembre prochain.
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Budget 2026 : les mesures les plus critiquées
Parmi les mesures les plus critiquées, il y a notamment la suppression de deux jours fériés. Mais, pas seulement. Bayrou a aussi proposé de moins remplacer les fonctionnaires, ou encore de moins rembourser certains médicaments pour les ALD.
François Bayrou a également proposé une forme d’année blanche, soit un gel des dépenses. L’idée est de dépenser autant d’argent de l’État en 2026 qu’en 2025. Autrement dit, les dépenses ne s’aligneront pas en fonction de la hausse des prix et du coût de la vie.
Cela implique que les aides sociales ou les retraites ne soient pas revalorisées en 2026. Le barème de l’impôt ne bougera pas non plus, ce qui pourrait obliger certains à payer plus d’impôts et même à devenir imposables. « Une hausse des impôts déguisée », pour certains citoyens et opposants.
Le premier ministre, extrêmement critiqué en ce moment
Forcément, à cause de ses annonces, François Bayrou est souvent pris pour cible ces derniers jours. Certains se moquent ouvertement de lui et d’autres le critiquent avec virulence. Et, à chaque fois qu’un bad buzz intervient à son sujet, c’est l’escalade des critiques sur les réseaux.
Par exemple, il avait été très critiqué avec cette histoire de chaussures commandées pour 750 000 euros. Mais, récemment, c’est une autre polémique qui l’accable : le non-paiement de ses charges de copropriété. En fait, d’après certains médias, Bayrou aurait refusé de payer ses charges.
Alors que le premier ministre demande aux Français de faire « un effort » financier, beaucoup de citoyens pointe du doigt les ministres, mais aussi les députés et surtout le premier ministre, parfois jugés déconnectés de la réalité et trop bien payés.
Par exemple, François Bayrou, en tant que premier ministre, a un très beau salaire : 16 038 euros brut par mois selon BFMTV. Malgré ce beau salaire, François Bayrou aurait cependant un petit problème d’ordre financier en ce moment.
« Négligence » : un retard de paiement volontaire pour ses charges de copropriété ?
C’est le Canard Enchaîné qui a révélé l’information dans son édition du mercredi. « Il n’y a pas que le budget 2026 de la France qui tourmente le Premier ministre : le syndic de l’immeuble où il loge à Paris lui réclamait une ardoise salée », peut-on alors lire.
Selon le média, ce 15 juillet, alors qu’il présentait le budget 2026, le premier ministre aurait reçu une « mise en demeure pour non-paiement de charges ». Comme le rappelle le site, le premier ministre paie des charges à Volatile, le syndic de l’immeuble où il a acheté un deux pièces dans le 7e arrondissement.
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Mais, il aurait refusé de payer ses charges. « Malgré les rappels successifs (…), votre défaut de paiement met gravement en péril l’équilibre financier de l’immeuble, déjà en difficulté », cite le média.
« Il est hors de question que l’ensemble des copropriétaires supporte plus longtemps les conséquences de votre négligence ou de votre mauvaise volonté. À défaut de régularisation dans un délai de huit jours, nous engagerons immédiatement une procédure de recouvrement judiciaire », aurait ajouté le syndic.
9544 euros de charges à régler au syndic de copropriété
Chez 20 minutes, nous lisons ceci : « François Bayrou a dû s’acquitter d’une facture de près de 10 000 euros de frais de copropriété en retard ». Le montant exact serait de 9 544,29 euros. Notez cependant que François Bayrou n’était pas le seul à refuser de payer ses charges.
Selon le Canard Enchaîné, dix copropriétaires sur les vingt-deux ont décidé de suspendre leurs paiements des charges en raison d’un conflit. Finalement, comme nous le lisons chez Midi Libre, citant Le Figaro, « le Premier ministre a réglé ‘l’intégralité’ de ses arriérés de charge ‘la semaine dernière' ».
« L’entourage de François Bayrou a précisé que la copropriété était en litige avec l’ancien syndic« , a aussi expliqué Midi Libre. Mais, même si le litige est fini et que la somme a été payée, cette histoire a vraiment fait réagir les internautes.
François Bayrou : l’affaire Betharram revient sur le tapis
Depuis ses annonces au sujet du budget 2026, de nombreuses polémiques ressortent au sujet de François Bayrou. Par exemple, l’affaire Betharram est régulièrement remise sur la table en ce moment.
En mars 2024, François Bayrou, ancien ministre de l’Éducation nationale, affirme n’avoir jamais eu connaissance des accusations visant l’établissement catholique de Betharram, ni avoir interféré dans l’affaire. Il se défend de toute implication.
Pourtant, Mediapart révèle en février 2025 que François Bayrou aurait été informé dès 1996 d’un cas de violences graves sur un élève, signalé par un surveillant général. Une enseignante, Françoise Gullung, l’aurait également alerté.
En 1998, il aurait rencontré le juge d’instruction en charge d’une affaire de violences sexu*lles dans le même établissement. À l’époque, Bayrou aurait publiquement défendu l’institution où sa femme était catéchiste et où était scolarisé l’un de ses fils.
Toujours selon Mediapart, il aurait reçu en mars 2024 une lettre de Jean-Marie Delbos, victime reconnue par la Commission reconnaissance et réparation, qui lui décrivait les abus subis et dénonçait l’omerta imposée par les notables locaux.
Lors des questions au gouvernement du 11 février 2025, le député LFI Paul Vannier interpelle Bayrou, qui réaffirme n’avoir jamais été informé de faits de violence et annonce vouloir porter plainte pour diffamation.
Il affirme que la première plainte remonterait à décembre 1997, après son départ du ministère. Mediapart conteste cette chronologie.
Bayrou insiste : s’il avait su, il n’y aurait jamais scolarisé ses enfants à Betharram. Le Figaro publie un rapport d’inspection de 1996 qui affirme que les élèves n’étaient pas brutalisés.
- 29/07/2025 à 11:16La différence entre lui et nous est que la copropriété va s arranger avec lui mais que nous on doit fermer notre bouche et tout accepter sans rien dire et ça je crois que le peuple ne veux plus .la dette nous y sommes pour rien et du frics il doit y en avoir puisque Macron le distribu toujours à zelinsky et à d autres .Le peuple n est pas idiot ni votre souffre douleur .2 jours supprimés augmentation de ceci et cela .a vous aussi de participer à la dégringolade de notre pays
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