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La bonne affaire sur « Leboncoin » se transforme en cauchemar administratif !

Publié par Valentin Manien le 25 Fév 2024 à 19:27
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Une voiture achetée d’occasion est une merveilleuse affaire, loin de la paperasse gérée pendant des plombes pas des concessionnaires. Or, il peut arriver quelques fois de tomber sur des histoires louches, comme c’est arrivée à ce guingampais…

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L’achat qui tourne au vinaigre

L’achat d’une voiture d’occasion est souvent perçu comme une aventure excitante, une quête du meilleur rapport qualité-prix. Cependant, cette chasse aux bonnes affaires peut parfois virer au cauchemar, surtout lorsqu’elle se déroule sur des plateformes de vente entre particuliers comme Leboncoin.

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C’est précisément ce qui est arrivé à un homme de Guingamp, dont l’expérience d’achat s’est transformée en un véritable labyrinthe bureaucratique, mettant en lumière les risques et les pièges de la vente en ligne. Tout commence lorsque notre protagoniste, séduit par une annonce alléchante sur Leboncoin, pense avoir trouvé la voiture idéale.

L’affaire semble parfaite : le véhicule correspond à ses attentes, le prix est attractif, et le vendeur paraît fiable. La transaction se conclut sans accroc apparent, et l’acheteur, confiant, se voit déjà au volant de sa nouvelle acquisition. Cependant, la réalité va rapidement rattraper cette illusion de bonheur automobile.

Peu après l’achat, lorsqu’il s’agit d’enregistrer officiellement le véhicule à son nom, notre acheteur découvre que la carte grise, ce précieux document attestant de la légalité de la possession d’un véhicule, n’est pas conforme. Ce détail, apparemment mineur, se révèle être le début d’un véritable casse-tête administratif. La situation se complique à tel point que l’acheteur se voit contraint de porter plainte contre la vendeuse, une démarche lourde de conséquences et de frustrations.

L’affaire est portée devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, où elle est jugée en l’absence des parties impliquées. Malgré cette absence, le dossier est suffisamment éloquent pour que le sort de la vendeuse soit rapidement décidé. Les magistrats, face aux preuves accablantes, n’ont d’autre choix que de condamner la vendeuse, révélant au passage l’importance cruciale de la vérification des documents lors de l’achat d’un véhicule d’occasion.

L’acheteur, un homme dans la cinquantaine, réalise trop tard l’importance de scruter chaque document. Il avait fait confiance à la vendeuse qui lui avait présenté une carte grise et un certificat de cession déjà remplis. Cette confiance mal placée se transforme en désillusion lorsque, tentant d’enregistrer la voiture à son nom, il découvre l’existence d’un certificat de cession antérieur. Ce détail, qui peut sembler anodin, rend impossible toute tentative d’enregistrement du véhicule, plongeant notre acheteur dans une situation des plus inconfortables.

Prison avec sursis pour la vendeuse

La suite de l’histoire ne fait qu’ajouter à la frustration de notre acheteur. Malgré ses tentatives de résolution à l’amiable, la vendeuse refuse tout remboursement, le forçant à engager des démarches judiciaires. L’enquête révèle que la vendeuse avait vendu le véhicule sans avoir elle-même effectué les démarches nécessaires lors de son acquisition. Finalement reconnue coupable, elle est condamnée à trois mois de prison avec sursis.

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Une peine qui paraît dérisoire au regard du préjudice subi par l’acheteur, désormais privé de véhicule et confronté à un imbroglio administratif. Cette histoire, loin d’être un cas isolé, met en lumière les risques inhérents aux transactions entre particuliers sur des plateformes comme Leboncoin. Elle souligne l’importance de la prudence, de la vérification minutieuse des documents, et de la connaissance des démarches administratives liées à l’achat d’un véhicule d’occasion.

Pour éviter de se retrouver dans une situation similaire, il est essentiel d’être vigilant, de poser les bonnes questions, et éventuellement de se faire accompagner par un professionnel ou un service de vérification. Espérons que cette histoire serve de leçon et encourage les acheteurs à redoubler de vigilance, pour que la quête de la bonne affaire ne se transforme pas en un parcours semé d’embûches.

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