Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Écologie

Cet agriculteur a trouvé la technique pour cultiver sans eau : une bonne initiative en cette période

Publié par Hugo Plassot-Moizan le 07 Août 2022 à 7:00

Face à la crainte et aux alertes de sécheresse qui touchent la France depuis plusieurs jours, tout est bon pour économiser l’eau. De la petite astuce à la grande économie, il existe une multitude de solutions pour cela. Un maraîcher du sud-ouest de Paris cultive ses fruits et légumes depuis des années sans utiliser une seule goutte d’eau, voici sa technique révolutionnaire.

économie d'eau

Cultiver sans eau, c’est possible

La sécheresse touche de plus en plus de régions en France ces derniers jours. Les collectivités locales et autorités ont mis en place des plans d’action pour éviter au maximum que les réserves d’eau ne soient à sec. Mais de nombreuses activités demandent de l’utilisation de grandes quantités d’eau. Parmi elles, l’agriculture dépend en grande partie de la météo et des précipitations.

La vidéo du jour

Mais alors, que faire lorsqu’il y a des restrictions ? Un maraicher du sud de Paris ne se pose plus ce genre de questions depuis des années. En effet, il a appris à cultiver sans eau. Ici, pas besoin d’irrigation, engrais ou de pesticides. Un système qui peut paraitre étrange mais qui lui a été transmis par son grand-père et qui était déjà utilisé au Moyen Age.

Une exploitation en milieu aride

Située à 300 mètres d’altitude, la culture du maraîcher se trouve sur un terrain aride. Voici donc comment il réussit à cultiver ses légumes sans la moindre goutte d’eau. Les mauvaises herbes ne sont pas enlevées au début de l’automne. Par la suite,  la terre est labourée, puis recompactée vers le mois de février. Enfin, les vers et insectes vont transformer le sol en matière organique.

Avec le temps et beaucoup d’observation, il a compris comment fonctionnaient les légumes. Pour lui, les engrais, l’eau ou encore les pesticides ont juste maché le travail des agriculteurs avec le temps. A voir désormais si cette méthode peut être adoptée à grande échelle.