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Attentat de Sydney : le geste héroïque de Jessica, qui s’est jetée sur un enfant pendant l’attaque

Publié par Elodie GD le 15 Déc 2025 à 20:09

Sydney a été le théâtre d’un attentat à caractère antisémite ce dimanche 14 juillet. Le bilan provisoire est d’au moins quinze morts et une quarantaine de blessés.

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Jessica Rozen, une héroïne sans cape

Quand la fête vire au drame. Ce dimanche 14 décembre, les festivités de Hanouka vont bon train sur la plage de Bondi, à Sydney (Australie) quand des coups de feu retentissent. Ni une, ni deux, Jessica Rozen parcourt la plage des yeux à la recherche de son fils. Une quête anxieuse interrompue par les cris d’effroi d’une fillette vers laquelle elle se précipite sans réfléchir.

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Tout aussi instinctivement, la mère de famille s’allonge sur elle pour la protéger des balles et attend que les tirs cessent pour se relever et prendre dans ses bras sa protégée. Le père de l’enfant les rejoindra dans les secondes qui suivent.

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Attentat de Sydney

Grâce à ce geste héroïque, la fillette s’en tire sans séquelles physiques. De même que Jessica qui ne présente que quelques égratignures. Mentalement, c’est autre chose. Durant plusieurs minutes, les hurlements et les coups de feu envahissent l’espace et les morts tombent comme des mouches. À quelques pas de Jessica et la fillette, une femme s’écroule, touchée par une balle en pleine tête.

« Nous sommes une communauté de paix »

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C’est avec soulagement que Jessica apprend que son fils est en vie. Il se trouvait dans une aire de jeu située hors de la zone de tirs, en compagnie de sa grand-mère. Une fois les tireurs partis, les victimes de l’attentat racontent qu’un groupe d’hommes a rassemblé les femmes et les enfants de l’aire de jeu et les a mis à l’abri au club de surf.

« Je ne sais pas qui ils sont, mais je leur suis infiniment reconnaissante« , confie la mère de famille au Guardian.

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Consciente qu’elle et les autres convives ont été visés en raison de leur confession juive, elle poursuit : « La seule chose à dire, c’est que nous sommes une communauté de paix, et que nous mangions simplement des beignets avec nos enfants et célébrions la lumière. Personne ne mérite ça. »

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D’après un premier bilan, au moins 15 personnes âgées de dix à 87 ans ont perdu la vie dans la fusillade. Une quarantaine d’autres ont été blessées.

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