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« Ça fait beaucoup quand même » : Cédric Jubillar ironise sur sa consommation de drogue au procès

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Ce 22 septembre 2025, le procès de Cédric Jubillar s’est ouvert concernant la disparition de son épouse, en 2020. Lors de l’audience, l’accusé a évoqué sa consommation de drogue quotidienne, une consommation excessive qui aurait pu altérer son comportement.

Le procès de Cédric Jubillar s’est ouvert ce lundi

Ce lundi 22 septembre 2025, presque cinq ans après la disparition de l’infirmière, Cédric Jubillar comparait devant le jury et les magistrats pour le meurtre de sa femme. Jusqu’alors, l’accusé était emprisonné en attendant son jugement.

Désormais, durant environ quatre semaines, il devra se présenter au tribunal d’Albi, devant la Cour d’assises, où il sera donc jugé pour le meurtre de sa femme. Delphine Jubillar, dont le corps n’a pas été retrouvé, n’a pas donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020.

Durant l’enquête sur cette affaire, beaucoup d’éléments venaient incriminer le mari de la disparue. Notamment des témoignages de proches, mais aussi certains de ses comportements jugés étranges. Parmi eux, il a été pointé que l’accusé pouvait être jaloux à l’égard de son épouse.

Le mobile, souvent évoqué, pourrait d’ailleurs être sa jalousie, alors que sa femme fréquentait un autre homme en cachette. Dans le même temps, il a aussi été pointé du doigt le fait que Cédric Jubillar était souvent dans un état de conscience altéré en raison de sa consommation de drogue.

Une consommation excessive de cannabis au quotidien

Lors de son procès, faisant face à neuf avocats des parties civiles, Cédric Jubillar a d’ailleurs été interrogé sur cette consommation de drogue. Père de deux enfants en bas âge, l’homme avait apparemment l’habitude de consommer du cannabis, même à la maison.

Avant d’être emprisonné, Cédric Jubillar fumait « entre 10 et 15 joints par jour », aurait-il déclaré durant l’audience. Un chiffre qui serait vu à la baisse. La présidence a notamment précisé que « devant la psychiatre, il a même indiqué en fumer entre 10 et 25 par jour ».

« Ça fait beaucoup quand même », aurait répondu l’accusé, avec un ton suggérant une tentative d’humour. « Soit je bossais au black, soit je prenais sur le salaire de Delphine », a-t-il aussi déclaré, afin d’expliquer comment il pouvait se payer autant de cannabis.