Charlie Kirk : pourquoi son colocataire transgenre est-il au cœur de l’enquête ?
C’est un meurtre qui a fait énormément réagir. Jeudi 10 septembre 2015, Charlie Kirk a été assassiné par Tyler Robinson lors d’un meeting.
Le suspect a rapidement été arrêté et désormais, les enquêteurs tentent de faire la lumière sur cette affaire, et pour cela, ils plongent dans son entourage. Et aujourd’hui, c’est son colocataire transgenre qui est au cœur de l’enquête.
Le tueur de Charlie Kirk arrêté
Aux États-Unis, l’affaire Tyler Robinson continue de faire énormément parler. Le 10 septembre 2025, ce jeune homme de 22 ans est soupçonné d’avoir tué Charlie Kirk, influenceur conservateur et soutien affiché de Donald Trump, en pleine réunion publique dans une université de l’Utah.
Depuis son arrestation le lendemain, son profil intrigue, notamment son lien avec son colocataire, un homme transgenre engagé dans une transition.
Le gouverneur de l’État, Spencer Cox, a confirmé sur CNN que les deux entretenaient une relation amoureuse, ce qui a tout de suite alimenté les spéculations, étant donné que Charlie Kirk s’était régulièrement opposé aux droits des personnes LGBT+ et transgenres.
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Pourtant, rien ne prouve que ce colocataire ait eu le moindre rôle dans la fusillade. « C’est ce que nous essayons de déterminer actuellement. C’est facile de tirer des conclusions hâtives à partir de ça (…) mais je veux juste être prudent », a insisté Spencer Cox, en précisant que le colocataire se montrait « très coopératif ».
En revanche, l’influenceur venait de déclarer, juste avant de recevoir une balle mortelle au cou, qu’il y avait trop de tueries commises par des personnes transgenres.
De quoi nourrir l’hypothèse d’un geste politique, même si, du toit où Robinson s’était posté, il est peu probable qu’il ait entendu ces paroles.
Des balles qui contenaient des messages
Les enquêteurs explorent toutes les pistes et les premiers indices sont troublants. Le FBI a révélé que les balles retrouvées portaient des inscriptions antifascistes comme : « Eh fasciste ! Attrape ça ! » ou encore « Oh Bella Ciao, Bella Ciao, Bella Ciao ».
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Une autre contenait la mention : « Si tu lis ça, tu es gay LMAO ». De quoi accréditer la thèse d’un mobile idéologique.
« Il est clair pour nous et pour les enquêteurs qu’il s’agissait d’une personne profondément endoctrinée par l’idéologie de gauche », a déclaré Spencer Cox dans le Wall Street Journal.
Un constat qui fait écho aux propos de Donald Trump, qui a immédiatement accusé la gauche radicale d’être à l’origine du meurtre, dans la lignée de ses attaques récurrentes contre ce qu’il appelle le délire transgenre.
L’extrême droite américaine s’est emparée de l’affaire, certains militants vont jusqu’à réclamer que « le mouvement trans » soit classé comme terroriste.
En attendant, Tyler Robinson, décrit comme issu d’un milieu conservateur et ancien bon élève, reste muet face aux enquêteurs.
Son inculpation officielle doit intervenir ce mardi. Une cérémonie nationale d’hommage à Charlie Kirk se tiendra le 21 septembre près de Phoenix, où Donald Trump a promis d’assister aux obsèques.