Une chirurgienne qui a laissé son enfant de 12 ans « opérer » un patient se retrouve face au tribunal : « Elle regrette »
Le talent peut-il se transmettre par les liens du sang ? C’est peut-être ce que cette chirurgienne pensait en faisant confiance à sa fille. Elles ont réalisé une intervention chirurgicale ensemble !
Le 14 octobre dernier, le procès d’une chirurgienne a choqué les habitants d’Autriche. En cause, sa décision de confier l’opération d’un de ses patients à sa fille de 12 ans. L’intervention était loin d’être simple, puisque le malade avait un traumatisme au niveau de son cerveau !
Quelles étaient les motivations de cette chirurgienne ?
Le 13 janvier 2024, au sein de l’hôpital régional de Graz, en Autriche, la chirurgienne a pris la pire décision de sa vie. En effet, elle a laissé son patient entre les mains de sa fille de 12 ans. Pourtant, celle-ci n’avait aucune formation médicale. Pire, le malade était entre la vie et la mort !
Face au juge, la procureure Julia Steiner décrit la scène comme ceci : « Elle a emmené la fillette de 12 ans au bloc, où elle a percé, seule et sans aide, un trou dans la calotte crânienne [du patient]. Au préalable, l’accusée lui avait expliqué le fonctionnement de la perceuse ». De toute évidence, la chirurgienne aura du mal à s’en sortir !
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Malgré la gravité de la situation, l’accusée peut quand même se réjouir un peu. En effet, elle et sa fille ont guéri la maladie du patient. Néanmoins, les collègues de la neurochirurgienne ne le voient pas de cet œil-là. Pour eux, le médecin a commis un acte qui ne doit plus se reproduire. Ainsi, ils ont alerté leurs supérieurs !
Elle était plutôt fière de sa décision !
Comme on peut s’en douter, l’avocat de la chirurgienne a tenté d’utiliser la guérison du patient à son avantage. Sauf qu’il s’agissait d’un couteau à double tranchant. Très vite, il se rend compte qu’il vient de faire sa première erreur. En effet, la procureure a fait un plaidoyer digne d’un des meilleurs films de ce genre !
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Selon ses dires : « Que se serait-il passé si la perceuse avait été défectueuse et ne s’était pas arrêtée automatiquement après avoir percé le crâne ? C’était un manque de respect flagrant envers le patient ! ». Julia Steiner ajoute aussi que la chirurgienne aurait dit à sa fille qu’elle venait de « percer son premier trou ».
Tout de suite, l’accusée lui répond : « J’ai dit ça par pure fierté maternelle ! ». Une deuxième erreur que son avocat Me Bernhard Lehofer a tenté de rattraper. « Cette remarque désinvolte a fait l’effet d’une bombe, c’était évidemment une grave erreur », dit-il. Il interpelle aussi la justice sur le nombre de vies que sa cliente a sauvées en 20 ans de carrière. « Elle regrette depuis près de deux ans », termine-t-il.
L’hôpital subit les conséquences de son acte !
La chirurgienne ne pensait certainement pas que sa décision irait jusqu’à discréditer l’hôpital où elle travaillait. Stefan Wolfsberger, le directeur, a témoigné à a barre. « Je lui ai demandé si l’enfant avait percé. Après une brève hésitation, elle a répondu “oui” », dit-il. Avant de raconter les problèmes qu’il a dû gérer après cet épisode.
Toujours d’après le directeur : « C’est terrible. Ce cas est mondialement connu, on me contacte de tous les continents […] Maintenant, les patients ont peur à cause [de cette chirurgienne] ». Des propos qui viennent s’ajouter aux craintes des autres employés. Une anesthésiste raconte : « J’ai récemment soigné un patient atteint d’une tumeur qui craignait qu’un enfant ne lui perce la tête ! ».
- 19/10/2025 à 15:27il y a vraiment des imbéciles partout !!
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