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« Il voulait qu’elle soit une morte-vivante » : un homme jugé pour avoir brûlé son ex à l’acide

Publié par Salomee le 04 Juin 2020 à 20:02

Le 12 juin 2018, Karim Bouembassa avait aspergé son ex-compagne d’acide sulfurique car il ne supportait pas leur séparation. Après des menaces répétées, il était passé à l’action près du stade Vélodrome, à Marseille ! Condamné en première instance, il avait fait appel. La Cour d’appel d’Aix-en-Provence vient de rendre sa sentence. Retour sur les circonstances de l’affaire et la condamnation de la Cour. 

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Des menaces suivies d’un passage à l’acte : il brûle son ex-compagne à l’acide

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Karim Bouembassa, un homme âgé de 41 ans, ne supportait pas sa rupture avec son ex-compagne, actée depuis mai 2017. Le couple était parent de 2 enfants. Pendant des mois, cet homme montrait des photos de visages défigurés à l’acide pour faire pression sur la mère de ses enfants. 

Le 12 juin 2018, Karim Bouembassa passe à l’acte. Dans une rue proche du stade Vélodrome, à Marseille, il asperge le dos de son ex-compagne, sous les yeux ébahis d’un SDF, présent sur les lieux. Il avait également tenté de lui écarter les bras, avec lesquels elle se protégeait, pour lui asperger le visage de vitriol. Un commerçant du quartier avait rincé abondamment les brûlures de la victime, ce qui lui a permis d’éviter de trop grosses séquelles sur le visage. 

La condamnation de la Cour d’Appel

Avec un premier procès en instance, Karim Bouembassa avait été condamné à 18 ans de prison. Il fait alors appel. La cour d’Appel d’Aix-en-Provence vient donc de rendre son verdict. L’homme ayant brûlé son ex à l’acide écope de 15 ans de prison. 

Selon l’avocat général Jean-Louis Persico, siégeant à l’audience, le but de cet homme « était qu’à l’avenir la victime ne puisse pas refaire sa vie, qu’elle soit une morte-vivante, une mort civile qui la prive de toute vie de femme. Il voulait l’anéantir psychologiquement. Le but est atteint. » 

C’est pourquoi l’avocat général avait demandé une confirmation de la condamnation de 18 ans de prison, décrétée en première instance. La Cour d’Appel d’Aix-en-Provence en a décidé autrement. Cette « relation d’emprise » , pour reprendre les termes de la Cour d’Appel, vient d’être condamnée à nouveau ! 

Source : Le figaro. 

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