Elle décède sur la table d’opération après une coupure de courant de 10 minutes
Amenée au bloc dans le cadre d’une pose de stents cardiaques, Jean Dye, 77 ans, ne survivra pas à son opération.
Une opération délicate court-circuitée par une panne de courant
Un décès qui aurait pu être évité ? Jean Dye, 77 ans, subissait une intervention chirurgicale à l’hôpital général de Scunthorpe quand elle est décédée, le 7 septembre dernier. Selon ses proches ainsi que les médecins présents au bloc, la coupure — survenue durant une opération délicate du cœur – est entièrement responsable de sa mort. Une hypothèse confirmée par les résultats de l’enquête, près d’un an après le drame.
Dans ses colonnes, la BBC évoque une coupure de courant de 10 minutes. Les médecins s’apprêtaient alors à déployer des stents cardiaques, avec une « opportunité limitée de fournir le traitement correctif nécessaire », révèle l’enquête.
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Si les hôpitaux sont dotés d’une alimentation de secours, celle-ci a été désactivée par le circuit d’arrêt d’urgence (EPO). Il a donc fallu attendre l’intervention d’un ingénieur pour que l’alimentation électrique soit rétablie.
« Le retard dans le rétablissement du courant a été un facteur critique »
Ces quelques minutes de flottement auront suffi à ce que Jean Dye décède des suites d’une « dissection iatrogène » — déchirure qui se produit lors d’une intervention médicale – impliquant une artère. Malgré les recherches minutieuses des agents en charge de l’affaire, les conclusions de l’enquête ne permettent pas d’identifier la cause précise de la coupure.
« Si le personnel avait été au courant de la cause exacte de la perte de courant à cette occasion et s’il avait eu la possibilité de réinitialiser le circuit sans avoir à attendre l’arrivée d’un ingénieur, qui à son tour a dû se rendre dans une salle des machines séparée, le temps d’arrêt aurait probablement été considérablement réduit« , déclare le coroner.
« Le retard dans le rétablissement du courant a été un facteur critique dans ce décès », conclut l’enquête.
