Une école est en grève après que des parents ont menacé un enseignant à mort car ils ne veulent pas qu’il s’occupe de leur fille
À Rennes, l’école des Clôteaux a fermé ses portes le vendredi 21 novembre dernier. Une grève en soutien à un enseignant qui a reçu des menaces de mort venant des parents d’une élève. Loin d’être un simple fait divers, cette histoire montre une facette assez terrifiante de la société dans laquelle nous vivons !
Les parents veulent changer l’enseignant de leur fille !
Cette histoire part d’une situation peu ordinaire. Peu après la rentrée, les parents d’une fillette apprennent que son enseignant est un homme. Et pas n’importe qui, puisqu’il dirige la section maternelle de l’école des Clôteaux. Sauf que pour ses géniteurs, il est hors de question qu’un homme approche de trop près leur enfant !
On peut facilement deviner la source de leurs craintes, vu ce qui se passe dans certaines écoles. Mais ces parents sont loin de vouloir se conformer à l’organisation de l’établissement. Le 10 octobre dernier, ils ont même fait un scandale au sein de l’école. Leur objectif était que quelqu’un d’autre, une femme surtout, prenne soin de leur fille !
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Bien sûr, ce genre de demande est inacceptable pour l’école, qui a pleinement confiance en son équipe. Mickaël Bézard, le secrétaire général du syndicat SNUDI Force Ouvrière, a également donné son avis. « Ce n’est pas un motif légitime pour demander un changement d’enseignant. Des parents ne peuvent pas demander à choisir le genre de l’enseignant », dit-il.
Ses collègues passent à l’action !
Le problème majeur dans cette histoire ne réside pas dans la demande venant des parents. Ces derniers auraient proféré des menaces de mort indirectes lors de leur altercation avec l’enseignant. Ils lui disent qu’ils vont surveiller de près l’état de santé de leur fille. Et à la moindre bavure, ils ne « craignaient pas de faire vingt-cinq ans de prison » !
Pour les autres enseignants du groupe scolaire, ces parents ont franchi la limite. En effet, le directeur n’a pas pu reprendre son travail après de telles paroles. D’où l’organisation de la grève, le vendredi 21 novembre dernier. Après avoir reçu l’aval du rectorat de Rennes, ils ont fait un rassemblement près de l’école !
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D’après le rectorat : « L’institution apporte son soutien à l’enseignant et tient à réaffirmer que l’autorité éducative ne cède à aucune forme de pression ». Il a droit à « une mesure de protection fonctionnelle ». De leur côté, les parents de la fillette ont reçu un rappel à l’ordre venant de « la conseillère Valeurs de la République », ainsi que de la direction académique.
Une vague de soutien envers l’enseignant !
L’affaire prend une tout autre envergure lorsque d’autres écoles ont rejoint la cause de l’enseignant. Le syndicat FO déclare que d’autres grèves pourraient survenir à cause des menaces comme celle-ci. Mickaël Bézard déclare : « C’est une situation inadmissible dans laquelle les collègues se reconnaissent. Les agressions verbales se multiplient ».
Les syndicalistes et les salariés au sein de l’école ont alors fait front commun pour demander le transfert de la petite fille. « Pour protéger l’enseignant, il faut éloigner la famille et changer l’enfant d’école. Si on accepte un changement de classe, on donne raison à cette famille », dit le syndicaliste. Malheureusement, personne ne semble vouloir lui demander son avis !
- 23/11/2025 à 01:04encore un étranger qui veut dicté la loi de son pays d'origine chez nous en FRANCE . Si tu n'es pas d'accord avec les lois du pays d'accueil fait tes valises et retourne d'ou tu viens.Il y en a marre de tous ces étrangers qui veulent dicté les lois de leur pays qu'ils y restent ça nous fera des économies.
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