Une femme transgenre emprisonnée pour agression sexuelle après avoir dissimulé des parties génitales masculines lors d’actes sexuels avec un homme à son insu
L’histoire a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Une femme transgenre a été emprisonnée selon les informations de The Sun.
Ciara Watkin a caché ses parties génitales masculines lors d’actes sexuels avec un homme à son insu.
Une femme emprisonnée pour avoir caché ses parties génitales
L’affaire a secoué l’Angleterre cette semaine : une femme transgenre, Ciara Watkin, a été condamnée à 21 mois de prison après avoir été reconnue coupable d’agressions sexuelles sur un jeune homme de 18 ans.
Le jugement a été rendu le 10 octobre 2025, à la Cour de la Couronne de Teesside en Angleterre, comme l’a rapporté The Sun.
Les faits remontent à une nuit passée entre Watkin et la victime, rencontrée sur Snapchat. Le jeune homme n’avait pas été informé de la transidentité de Ciara Watkin, ni du fait qu’elle avait toujours un sexe masculin.
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Pendant leur relation sexuelle, elle l’aurait empêché de la toucher sous prétexte qu’elle avait ses règles. Ce n’est que plus tard qu’elle lui aurait envoyé un message : « Je suis trans. Je suis désolé de ne pas te l’avoir dit ».
Un aveu trop tardif, selon la justice, qui a considéré qu’il y avait eu tromperie sur la nature du consentement.
Selon l’enquêteur Martin Scotson, « cette affaire concerne un véritable consentement et la victime n’a pas été informée exactement de ce à quoi elle consentait ».
Une affaire qui a fait réagir
L’affaire, qui a suscité un vif débat au Royaume-Uni, soulève de nombreuses questions autour de la notion de consentement éclairé.
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Dans sa déclaration au tribunal, la victime a exprimé un profond malaise : « Je suis un homme hétérosexuel et je ne penserais même pas à faire quoi que ce soit avec un homme ».
Il affirme avoir été profondément humilié, allant jusqu’à dire : « Cela m’a laissé un sentiment de honte et d’embarras ».
Du côté de la défense, l’avocate Victoria Lamballe a évoqué la vulnérabilité psychologique de Ciara Watkin, et précise que son identité de genre n’était « pas une question de préférence ou de choix, mais un aspect profondément ancré de son identité ».
Ciara Watkin, de son côté, continue de clamer son innocence : « Il devait savoir que je n’étais pas une femme. […] Je n’en ai pas terminé avec cette affaire ».
Mais pour la justice britannique : « Ciara a volontairement caché son sexe pour que l’activité sexuelle ait lieu, un point jugé déterminant pour statuer sur l’absence de consentement réel ».