Il passe à tabac sa sœur de 18 ans après l’avoir aperçue avec un garçon
Le prévenu, qui se décrit comme étant « l’homme de la maison », a ensuite menacé sa sœur afin qu’elle n’aille pas porter plainte.
Un grand frère autoritaire, violent et déchaîné
Les témoins décrivent une scène d’une rare violence. Pourtant, le prévenu l’assure : il ne cherchait qu’à protéger sa petite sœur. Tout commence ce 18 septembre, sur le parking du Palais des Congrès de Perpignan. Appelée par les témoins d’un violent passage à tabac, la police s’empresse de se rendre sur les lieux. Là-bas, elle bloque le passage à la voiture du suspect pour empêcher qu’il ne prenne la fuite et se dirige vers un petit groupe.
Ils identifient deux femmes et un homme. Visiblement apeurées, les deux premières baissent la tête, en particulier celle dont le t-shirt est tâché de sang et le visage couvert de contusions. L’homme répond à leurs questions sans broncher et plein d’assurance. « Je suis son frère, je ne lui ai rien fait », lance-t-il.
À lire aussi
Une déclaration que confirme la sœur, qui semble si terrorisée que la présence de la police ne l’encourage pas à se confier. Cependant, son silence ne fait que confirmer les craintes des agents qui récoltent également les témoignages des passants.
« Vous êtes déjà sous sursis pour violences commises sur votre mère »
Ceux-ci racontent une tout autre scène. Ils expliquent que le jeune homme s’en est d’abord pris au copain de l’adolescente. Effrayé par les menaces, il prend la fuite avant que le frère en furie se tourne vers sa sœur. Alors qu’elle tente, elle aussi, de s’échapper, il la rattrape par le bras et lui tape la tête contre le sol à trois reprises. Il lui administre ensuite des coups de pieds et des coups de poings. « J’ai cru qu’il allait la tuer », glisse un témoin, encore sous le choc.
Renvoyé devant le tribunal, le frère ne semble pas prendre la mesure des accusations qui pèsent sur lui. « J’ai vu ma petite sœur avec un garçon, j’étais en colère c’est normal ». Et quand le juge l’interroge : « Pourquoi normal ? », le jeune homme répond fièrement « Je dois la protéger, mon père n’est plus là, c’est moi l’homme de la maison ».
« Je vois ça, et vous êtes déjà sous sursis probatoire renforcé pour des violences commises sur votre mère« , révèle le magistrat. « J’ai juste joué mon rôle de grand frère, j’ai demandé au garçon de partir, j’ai pris ma sœur par le bras pour la ramener à la maison », lui lance encore mis en cause. Décidé à faire payer l’agresseur, le procureur indique : « Les témoins rapportent une scène d’une rare violence. Et en plus, il la menace pour qu’elle ne dépose pas plainte, le tout en état d’ivresse. Le rapport du conseiller de probation est accablant : il ne répond pas aux convocations, n’a pas entamé de démarches de soins et de recherche d’emploi ! ».
Forte de tous ces détails, la cour rend le verdict suivant : 15 mois et révocation du sursis de 6 mois et interdiction de rentrer en contact avec la victime durant 3 ans. Une peine qui ne manque pas de surprendre le concerné qui rétorque : « Quoi ? Je vais en prison ? Je vais faire appel ».
- 02/10/2025 à 05:17Jojo Mo et Manon, ou est-il écrit que le coupable est un étranger ? Après, le concernant, en taule direct, sans possibilité de faire appel
- 01/10/2025 à 11:14Des pauvres types qui se permettent de frapper violemment sa soeur sous pretexte qu'elle était avec un garçon , n'ont pas leur place en France, pays des libertés!! Le journaliste devrait nous informer des origines de ce frére qui se croit tout permis , comme quand il était au bled, ou dans sa case. Cet individu qui est sous l'empire de l'alcool , alors que sa religion lui interdit , doit être sanctionné sévérement , voir expulsé de France sans délai!
- 30/09/2025 à 13:54Ce rat cruel et aviné doit apprendre que sa sœur est MAJEURE et LIBRE de fréquenter un homme car elle vit en FRANCE !
3 commentaires