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Une femme condamnée pour avoir délogé des squatteurs de chez elle !

Publié par Jessy le 18 Mar 2023 à 13:24
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Il y a quelques mois, les problèmes et le manque de réponse de la justice face aux squats ont fait débat. Alors qu’une famille a délogé, en novembre dernier, des squatteurs et finit en garde à vue, c’est une tout autre histoire qui se passe cette fois à Lyon.

Une propriétaire a été condamnée pour avoir délogé des squatteurs de son domicile.

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squat

 

Une propriétaire déloge des squatteurs de son domicile !

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Le squat est un véritable problème pour les propriétaires d’une maison ou d’un appartement. Dans le 9ème arrondissement de Lyon, une femme en a pourtant fait les frais. En juillet 2021, des squatteurs prennent possession de son appartement. Depuis, c’est la guerre. Ils sont une vingtaine dans le logement et font vivre un enfer aux voisins.

Depuis, la propriétaire ne peut plus rentrer chez elle, comme le rapporte Le Figaro, puisque les squatteurs reçoivent leur courrier et ont souscrit à un contrat d’électricité. Anna Gagneux, la propriétaire du logement a cependant décidé de déloger les squatteurs. Profitant d’une mésentente et de l’absence de ces derniers, elle change les serrures. Alors que cette maison est devenue un squat insalubre, la maison d’Anne Gagneux n’y échappe pas non plus. Mais les squatteurs ont décidé de l’attaquer en justice pour « violation de domicile »

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La propriétaire condamnée à verser 2000 euros à chaque squatteur

Serruriers, garagistes, professeurs, prostituées… Ils sont nombreux dans le logement et ont même décidé d’installer une piscine sur le toit et d’organiser des fêtes nues. Pour la propriétaire, c’est un véritable cauchemar lorsqu’elle regagne les lieux. « Je me retrouve avec un immeuble dans un état catastrophique. J’en ai pour plus de 500 000 euros. C’est tout tagué, tout pourri » explique-t-elle. Pourtant, c’est elle qui va devoir donner de l’argent aux squatteurs.

Alors qu’ils étaient « en droit » de rester jusqu’à la fin de la trêve hivernal, Anne Gagneux profite de leur absence pour changer les serrures. Les squatteurs déposent plainte pour « violation de domicile » et la propriétaire est traînée en justice.

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Selon l’article 226-4-2 du Code pénal, « le fait de forcer un tiers à quitter le lieu qu’il habite sans avoir obtenu  le concours de l’Etat […] à l’aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contraintes est puni de trois ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amendes » . Une loi que les squatteurs ont donc utilisée contre la femme.

La justice l’a condamné à verser 2000 euros à chaque squatteur et 1000 euros pour les frais de justice. Au même titre qu’une femme a dû verser 40 000 euros à l’homme qui a abusé d’elle pendant 10 ans, l’injustice a touché cette propriétaire. Les squatteurs ont également demandé à réintégrer « leur » domicile. Une demande rejetée par les juges.

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