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Déjections, rats, animaux en décomposition : un Leclerc Drive dans la tourmente… des employés dénoncent

Publié par Celine Spectra le 26 Juil 2022 à 20:33

Des salariés et ex-salariés du drive Leclerc à Chambray-les-Tours ont souhaité dénoncer une situation qui dure depuis l’automne dernier. Selon eux, des rats s’attaqueraient aux denrées alimentaires dans l’entrepôt.

Des dizaines de rats infestent un entrepôt Leclerc drive

C’est une situation sanitaire et hygiénique extrêmement inquiétante. Des salariés et ex-salariés d’un drive Leclerc de Chambray-Lès-Tours ont, en effet, souhaité se confier auprès de France Bleu Touraine.

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Selon eux, des rats infestent l’entrepôt dans lequel ils travaillent depuis l’automne dernier. La situation est décrite comme étant « complétement catastrophique ». Tout y passe, que ce soit les pâtes, le riz, le soda, le lait ou bien encore les aliments pour animaux de compagnie.

Une salariée du drive affirme d’ailleurs qu’il est « difficile d’y travailler ».

« Il y a des déjections, des produits qui sont mangés par les rats, il y a des odeurs d’urines et même parfois de décomposition puisqu’il y a des rats qui meurent sous les palettes ».

D’après la direction, des mesures ont été prises suite à un signalement en janvier. Une société spécialisée passerait régulièrement et surtout, des travaux auraient été entrepris.

Leclerc Drive Chambray-les-Tours : des employés dénoncent un entrepôt infesté de rats

Un drive qui traite 500 à 900 commandes quotidiennement

Pourtant, selon nos confrères, cela semble loin d’être le cas. En effet, comme ils le dévoilent en photos et en vidéos, si des travaux ont bien été menés, les salariés estiment que cela ne sera pas suffisant. Les rats ayant fait leurs nids dans le faux-plafond de l’entrepôt. Pour eux, une seule solution : tout vider et fermer pour tout nettoyer correctement.

Une situation qui a d’ailleurs poussé une ancienne salariée à démissionner il y a deux semaines. La jeune femme affirme, en effet, qu’elle ne supportait plus l’« odeur » et elle confirme, par ailleurs, qu’il y a eu d’autres démissions.

Dans un drive qui traite 500 à 900 commandes quotidiennement, les salariés révèlent qu’il est difficile de vérifier tous les produits. Et que certains pourraient passer à travers les mailles du filet. Une information qui ne rassure aucunement, notamment avec les derniers scandales sanitaires.

Source : France Bleu