Menottée et ivre dans une voiture de police : une touriste accuse un agent de vi*l, deux collègues impliqués
C’est une histoire qui met la police dans l’embarras. Selon les informations du Figaro, une touriste a accusé un policier français de l’avoir vi*lé sous les yeux de ses collègues. Une enquête a été ouverte.
Une touriste accuse un policier de vi*l
Une affaire grave secoue actuellement la police des Bouches-du-Rhône. Selon les informations du Figaro publiées mercredi 18 septembre, une touriste britannique de 37 ans affirme avoir été victime d’un vi*l alors qu’elle était menottée à l’arrière d’un véhicule de police.
Les faits remonteraient à la nuit du 9 au 10 septembre, après que la jeune femme a été interpellée pour « ivresse publique et manifeste » sur la voie publique à La Ciotat, près de Marseille.
Elle raconte avoir été installée à l’arrière d’une voiture sérigraphiée, entourée de trois agents, quand l’un d’eux l’aurait « embrassée sur le visage et pénétrée digitalement », en présence d’au moins un de ses collègues.
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Dès le lendemain, la victime s’est rendue au commissariat pour déposer plainte. Le parquet de Marseille a aussitôt ouvert une enquête et confié les investigations à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Les trois gardiens de la paix de l’équipage mis en cause ont été placés en garde à vue le 13 septembre, avant d’être présentés deux jours plus tard à un juge d’instruction.
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Une enquête a été ouverte
À ce stade, l’un des policiers a été mis en examen pour « vi*l et agression sexuelle par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction » et placé en détention provisoire.
Un deuxième agent est poursuivi pour « abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit contre l’intégrité d’une personne », ce qui signifie qu’il est accusé d’avoir laissé faire sans intervenir ; lui a été placé sous contrôle judiciaire.
Quant au troisième policier, il a été placé sous le statut de témoin assisté. La direction interdépartementale de la police nationale des Bouches-du-Rhône (DIPN 13) a confirmé qu’une enquête administrative interne avait été déclenchée parallèlement à la procédure judiciaire.
« Des décisions seront prises très rapidement », a assuré la hiérarchie. La victime, elle, a été accompagnée par une association d’aide spécialisée.