Meurtre de Lola : « Je me suis dit autant la tuer », le récit glaçant de Dahbia Benkired
Jugée à Paris pour le viol, la torture et le meurtre de Lola, 12 ans, Dahbia Benkired, 27 ans, s’est exprimée le 22 octobre 2025 devant la cour d’assises.
Trois ans après le drame survenu dans le 19e arrondissement de Paris, l’accusée a livré un récit confus, qui mêle contradictions et propos glaçants. Le verdict de ce procès hors norme est attendu vendredi 24 octobre.
Un récit glaçant
Le 22 octobre 2025, Dahbia Benkired, 27 ans, s’est retrouvée face à la cour d’assises de Paris pour répondre du viol et du meurtre de la petite Lola, 12 ans, survenus en octobre 2022.
L’audience, marquée par les propos déroutants de l’accusée, n’a apporté aucune explication claire sur ce drame.
Elle a d’abord raconté avoir dit à l’enfant : « T’inquiète pas, je te ferai pas de mal », avant de la forcer à monter dans l’appartement de sa sœur.
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Devant les juges, Dahbia Benkired a expliqué que Lola ne s’était pas opposée à ses gestes : « Pour moi, vu qu’elle a pas dit non, c’est oui« .
Une phrase glaçante qui a bouleversé la salle. Malgré les vidéos, les témoignages et les quarante plaies relevées sur le corps de la victime, l’accusée persiste à minimiser les faits, prétendant avoir seulement « claqué la tête contre le mur, mais très doucement ».
« C’est pas que je voulais la tuer, c’est que je voulais faire du mal à quelqu’un. Et puis comme je l’ai vi*lée, je me suis dit autant la tuer. »
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Elle a choisi Lola au « hasard »
Son comportement froid et détaché a choqué jusqu’aux experts psychiatres, qui la décrivent comme ayant une personnalité à « aspect psychopathique élevé », mais pleinement responsable de ses actes.
Au fil de l’audience, Dahbia Benkired s’est justifiée en parlant de vengeance contre un ex-compagnon, et assure avoir choisi Lola au hasard pour faire du mal à quelqu’un.
Elle a aussi déclaré avoir vu la fillette « comme un mouton qu’on égorge en Algérie », expliquant les chiffres « 0 » et « 1 » peints sous ses pieds.
Pour la famille de la victime, cette absence totale de logique ou de remords ne fait qu’ajouter à la douleur.
« Je n’attends plus la vérité, avec tout ce qu’elle raconte… », a confié Thibault, le frère de Lola. Le verdict est attendu vendredi 24 octobre, après une semaine d’audience insoutenable.