« Je suis le meurtrier parfait » : des conversations glaçantes entre Cédric Jubillar et sa demi-soeur dévoilées
Dans quelques semaines, le procès de Cédric Jubillar va s’ouvrir. Le père de famille sera entendu dans la mort de Delphine Jubillar, sa femme disparue subitement au beau milieu de la nuit en décembre 2020.
Depuis, les langues se délient petit à petit et le témoignage de sa demi-soeur laisse peu de place au doute.
Cédric Jubillar bientôt entendu
Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, débutera le 22 septembre 2025, sans le corps de la victime ni le lieu du crime pour appuyer l’accusation.
Cela rendra la tâche des jurés particulièrement difficile. Un élément crucial pourrait cependant faire basculer l’enquête : les prétendus aveux de Cédric Jubillar.
Selon certaines sources, ce dernier aurait admis avoir tué sa femme. Cependant, l’accusé réfute ces affirmations et soutient ne jamais avoir fait de telles confidences.
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Mis en examen pour « meurtre sur conjoint », Cédric Jubillar aurait, dès 2020, évoqué son rôle dans la disparition de Delphine, quelques mois après qu’elle se soit volatilisée à Cagnac-les-Mines (Tarn) dans la nuit du 16 décembre 2020.
L’une de ses interlocutrices, sa demi-sœur de 16 ans, a été entendue par les enquêteurs à ce sujet.
Les échanges avec sa demi-soeur dévoilés
Une conversation inquiétante entre Cédric Jubillar et sa demi-sœur, interceptée par la police en mai 2021, a laissé une trace dans l’enquête.
À ce moment-là, l’ancien artisan-peintre et sa famille étaient sur écoute. Les deux discutaient des problèmes scolaires de la jeune fille lorsqu’une remarque de Cédric Jubillar a attiré l’attention des enquêteurs.
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Selon La Dépêche du Midi, il aurait dit : « Oublie pas (…) de toi à moi… Je suis le meurtrier parfait pour l’instant, n’oublie pas que j’ai commis le crime parfait. »
La jeune fille a rapporté cette conversation en précisant qu’elle pensait qu’il plaisantait. Cependant, l’interprétation de ses paroles a été remise en question par la suite.
Cédric Jubillar, face aux enquêteurs, a expliqué que de tels propos étaient de simples blagues et qu’il cherchait simplement à faire rire ses proches.
« Oui, j’essaye de rire un minimum », aurait-il répondu, minimisant l’importance de ses déclarations. Quant aux aveux supposés faits à sa dernière compagne, Justine, les avocats de Cédric Jubillar assurent que ces affirmations sont infondées et insistent sur le fait que leur client n’a jamais avoué quoi que ce soit à ce sujet.
L’affaire reste ouverte et le procès à venir devra tenter de démêler ces zones d’ombre.