Le meurtrier de Lily, 3 ans, retrouvée n*e dans un ruisseau, a été relâché
C’est un fait divers qui avait bouleversé la France et plus précisément la région des Hauts-de-France. En 2018, la petite Léa, alors âgée de deux ans au moment des faits a été tué par Florian, un homme de 14 ans.
Le corps de la fillette avait été poignardé à plusieurs reprises, 22 au total, et le crime était d’une violence inouïe. Mais contre toute attente, après seulement six ans d’enferment, il vient d’être libéré.
Un meurtre d’une incroyable violence
Le meurtre de la petite Léa, âgée de seulement 2 ans et demi, a profondément bouleversé la région des Hauts-de-France en mai 2018.
La fillette avait été retrouvée sans vie, poignardée à 22 reprises, près du jardin de ses grands-parents dans la commune de Mairieux.
L’auteur de cet acte atroce, Florian, alors âgé de 14 ans, vivait depuis trois ans chez les grands-parents de Léa dans le cadre d’une mesure d’aide sociale à l’enfance.
Ce jeune garçon, au profil psychologique instable, avait des antécédents de troubles mentaux, expliquant en partie ce geste incompréhensible.
Ce drame avait suscité une vive émotion, tant au niveau local que national, et Florian avait été condamné à 8 ans de prison après un procès qui avait mis en lumière la gravité de ses troubles psychiques.
Il sort au bout de six ans de prison
Aujourd’hui, Florian, désormais âgé de 20 ans, est libéré après avoir purgé 6 ans de sa peine et après avoir bénéficié d’une remise de peine pour son bon comportement en prison d’après les informations de nos confrères de La Voix du Nord dévoilées ce vendredi 4 octobre 2024.
Cette libération conditionnelle, soumise à des règles strictes, a été un choc immense pour la famille de Léa. Alain Marmignon, le grand-père de la petite, a exprimé publiquement sa douleur : « C’est un coup de tonnerre dans nos cœurs meurtris, ravivant des souvenirs que nous tentions d’oublier ».
Pour les proches, cette libération ne fait que rouvrir des blessures profondes et ravive une crainte : celle que Florian représente toujours un danger pour la société. « Comment pouvons-nous faire confiance à la justice après une telle décision ? », s’interroge Alain et a fait état de la souffrance que cette libération fait peser sur sa famille, encore traumatisée par la perte de leur petite Léa.