Tuerie dans une école en Autriche : un Français parmi les victimes
L’émotion est encore vive en Autriche. Ce mardi 10 juin 2025, un élève a tiré sur plusieurs élèves dans une école située dans la ville de Graz.
Dix personnes ont été tuées par balle et parmi les victimes, un jeune Français de 17 ans.
Une tuerie de masse en Autriche
Mardi 10 juin 2025 restera un jour noir en Autriche. À Graz, un ancien élève de 21 ans a ouvert le feu dans son ancien établissement scolaire, et a tué onze personnes, dont un lycéen français de 17 ans, et en a blessé une dizaine d’autres avant de se donner la mort.
Le drame s’est produit en pleine matinée, dans un lycée qui accueille habituellement des jeunes de 14 à 18 ans.
« C’est un jour sombre », a réagi le chancelier Christian Stocker, annonçant un deuil national de trois jours. Une minute de silence a été observée dans tout le pays à 10h.
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Selon Le Monde du 11 juin 2025, l’assaillant détenait légalement un fusil et une arme de poing, et une « bombe artisanale non fonctionnelle » a été retrouvée chez lui par les enquêteurs.
Le jeune homme, inconnu des services de police, n’avait pas terminé sa scolarité dans ce même établissement.
Une lettre d’adieu destinée à ses parents a été retrouvée, mais n’apporte pour l’instant aucune réponse sur ses motivations.
L’école, réputée pour sa diversité, a été rapidement évacuée, tandis que des habitants ont déposé des bougies et des fleurs pour rendre hommage aux victimes.
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Emmanuel Macron réagit
Le choc est immense dans une Autriche peu habituée à ce type d’événement. Le pays figure régulièrement parmi les plus sûrs du monde selon le Global Peace Index.
Pourtant, ce massacre rappelle d’autres attaques récentes en Europe qui, sans lien avec le terrorisme, ont endeuillé la Croatie, la Serbie, la Slovaquie ou encore la République tchèque.
Ursula von der Leyen a exprimé sur X : « Les nouvelles de Graz me touchent au cœur », tandis qu’Emmanuel Macron a adressé « toute la solidarité de la France » au peuple autrichien.
Selon Ouest-France, publié également le 11 juin 2025, l’assaillant aurait agi seul. Le directeur général de la sécurité publique, Franz Ruf, a indiqué que les blessés, dont certains dans un état grave, avaient été pris en charge dans les hôpitaux de la région.
Ce drame relance les inquiétudes sur la sécurité dans les établissements scolaires, même dans les pays les plus paisibles. Comme l’a résumé une mère d’élève américaine à l’AFP, « que cela se produise ici, c’est du jamais vu ».