Armé d’une machette, il tue son père devant ses voisins : « une véritable boucherie »
Devant plusieurs de ses voisins, un homme a tué son propre père à coups de machette. Un parricide qui a eu lieu dans la commune de Mouans-Sartoux en région PACA. Voici ce qu’il s’est passé.
Un homme tue son propre père à coups de machette
Les faits ont eu lieu le 2 novembre 2025 dans une résidence de Mouans-Sartoux en région PACA. Si beaucoup de fils peuvent détester leurs pères, ce dernier est allé jusqu’au point de non-retour. Âgé de 30 ans, l’homme a tué son propre père, un sexagénaire, avec une machette.
Peu de temps après le meurtre d’une policière de la même manière, ce parricide très violent a eu lieu dans une résidence, sous les yeux de nombreux voisins, extrêmement choqués après avoir vu une telle scène. C’était une « véritable boucherie », peut-on lire chez Nice-Matin.
À lire aussi
Un lourd passé psychiatrique ?
Dans un communiqué de presse envoyé ce 5 novembre dernier, le procureur de la République de Grasse dit alors ceci : « Âgé de 30 ans et présentant un lourd passé psychiatrique, il a reconnu les faits et son intention de donner la mort ».
« Une information judiciaire pour meurtre sur ascendant a été ouverte le 4 novembre. Le juge des libertés et de la détention a ordonné son placement en détention provisoire sur réquisitions conformes du ministère public », ajoute-t-il.
À lire aussi
Un soutien psychologique mis en place dans le voisinage
Une enquête est en cours, bien entendu. L’objectif est donc de déterminer si le suspect avait des « troubles psychiques ou neuropsychiques » ayant pu « abolir ou altérer son discernement » au moment des faits.
Dès le lendemain du parricide, un soutien psychologique a donc été déployé dans les différents établissements scolaires de Mouans-Sartoux.
« On a senti un besoin évident pour des jeunes qui ont soit entendu soit vu certaines choses. ll était impératif qu’il puisse y avoir un accompagnement pour recadrer les choses, qu’il n’y ait pas de fantasmes autour de cet événement tragique », explique alors le maire de la commune à France 3.
