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Vi*l au tribunal de Bobigny : Les policiers accusés reconnaissent des relations se*uelles consenties

Publié par Elodie GD le 31 Oct 2025 à 15:02

Le ministre de l’Intérieur dénonce des « agissements extraordinairement graves et inacceptables«  et attend de la justice qu’elle fasse la lumière sur cette affaire.

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Deux policiers visés par une plainte pour viol

Le tribunal de Bobigny sous le feu des projecteurs. Une affaire grave et pour le moins inquiétante est portée à la connaissance des autorités, ce 30 octobre. Placée en dépôt dans les cellules du tribunal de Bobigny (dans l’attente de son audience), une jeune femme dénonce des faits de viol perpétrés par deux policiers affectés à la surveillance.

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Une femme violée au tribunal de Bobigny
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À peine l’affaire s’est-elle ébruitée que l’IGPN a été saisie et les deux fonctionnaires placés en garde à vue. Selon RTL, les hommes de 23 et 35 ans reconnaissent des relations sexuelles, mais affirment qu’elles étaient consenties.

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Si les agresseurs présumés se défendent coûte que coûte, le ministre de l’Intérieur ainsi que le préfet de police de Paris ont pris la parole dans les heures qui suivent. « À la suite de ce signalement, j’ai immédiatement suspendu de leurs fonctions les deux policiers affectés au dépôt du tribunal judiciaire de Bobigny après que ceux-ci ont été mis en cause pour des faits de viol présumés sur une personne déférée », indique le second sur X.

Des faits similaires dénoncés en 2023

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De son côté, le ministre de l’Intérieur dénonce des faits qui, « s’ils sont avérés, [sont des] agissements extraordinairement graves et inacceptables« . « J’ai demandé que l’on fasse toute la lumière sur ces faits, afin de comprendre comment cela a pu se produire », ajoute Laurent Nuñez.

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Selon une source proche du dossier, les deux fonctionnaires mis en cause auraient d’eux-mêmes rédigé un rapport administratif pour exposer leur version des faits. « une enquête administrative a également été initiée » par la préfecture des polices (PP), rapporte Libération.

Bien que géographiquement compétent, le parquet de Bobigny s’est dessaisi au profit du parquet de Paris. « Les investigations se poursuivent », a-t-il indiqué ce jeudi. Toujours d’après Libération, des faits similaires se sont produits au sein du même commissariat, en 2023. La plaignante est une femme de nationalité angolaise qui dénonce avoir été violée à deux reprises par un gardien de la paix. L’affaire sera jugée en 2026 en Seine-et-Marne.

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