« Vi*ler des filles et des c*davres » : Les fantasmes morbides du tueur de la mosquée du Gard dévoilés
Près d’un mois après les faits, le profil du meurtrier présumé révèle une personnalité fascinée par le morbide.
Aboubakar Cissé, tué de 57 coups de couteau
Qui est vraiment Olivier H. ? À l’heure où la famille d’Aboubakar Cissé entame un deuil laborieux, les enquêteurs se penchent sur le profil du meurtrier présumé. Identifié comme étant Olivier H., 21 ans, il a été appréhendé en Italie trois jours après les faits. Pour rappel, le jeune Aboubakar, 22 ans, est décédé après avoir reçu plus de cinquante coups de couteau dans la mosquée de La Grand-Combes (Gard) dans laquelle il se trouvait seul pour prier.
Une violence extrême que l’on prête dans un premier temps à de l’islamophobie, l’assaillant ayant tenu des propos injurieux à l’encontre de la religion musulmane dans les heures qui suivent le crime. Une haine de l’islam que le jeune homme dément pourtant dès son premier interrogatoire.
Meurtre d'Aboubakar Cissé : "Honte à ceux qui se servent de ce drame à des fins politiques", lance @GabrielAttal. "Quand on s'en prend à un musulman, à un juif, à un chrétien dans son lieu de culte, […] c'est une défaite immense pour la France."#DirectAN #QAG pic.twitter.com/mSrN3omj00
— LCP (@LCP) April 29, 2025
S’ils ont mis la main sur le principal suspect, les enquêteurs ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Reste maintenant à comprendre pourquoi Olivier H. a fait preuve d’une telle violence. La lecture de messages échangés sur la Toile ainsi que les témoignages d’internautes ne tardent pas à leur fournir les réponses qu’ils recherchent.
Pensées malsaines et obsédantes
« C’est simple je vais tuer quelqu’un […] pour vivre un truc qu’on vit une seule fois cette scène, cette montée, cette libération j’en rêve déjà », révèle BFMTV, citant des messages du mis en cause, postés sur les réseaux sociaux. Une confidence publique qui en dit long sur le tempérament et les intentions du jeune Olivier.
Une fascination pour le morbide qu’il n’hésitait pas à revendiquer durant ses échanges avec des inconnus. « Il y a un an, il postait déjà des contenus comme quoi il aimerait bien vi*ler des filles ou des c*davres« , se souvient une jeune femme avec laquelle il discutait occasionnellement. Alertée par ses propos, elle a mis un terme à leur échange avant d’aller le signaler sur la plateforme Pharos. Une démarche qui n’a occasionné ni garde à vue, ni poursuites.
Quelques minutes avant son passage à l’acte, le jeune homme s’est de nouveau rendu sur les réseaux sociaux, demandant à ses contacts sur Discord de l’encourager. Un ultime message resté sans réponse.