Grand Frais c’est fini ? L’enseigne française rachetée par un fonds américain… des changements à prévoir !
Quel est l’avenir de Grand Frais ? L’enseigne française passe entre les mains d’un fonds américain, et toute son organisation pourrait être bouleversée. À priori, l’ambition n’est pas aussi fatale que l’enseigne Auchan, mais le projet pose une nouvelle fois des questions sur l’avenir du magasin français.
Grand Frais change de propriétaire et devient américain
Changer de nationalité à travers une simple transaction. Il n’y a rien de plus rapide pour les enseignes françaises, qui deviennent américaines. Le dernier exemple en date, c’est Grand Frais. Car l’enseigne française a décidé de changer de propriétaire et de « passer sous pavillon américain » . Une transaction majeure, qui pourrait profondément bouleverser l’organisation du magasin.
Grand Frais, spécialisé dans les fruits et légumes et autres produits frais et en circuit court , marque profondément le modèle de la distribution à travers cette transaction. Pourtant, l’enseigne est parvenue à se faire une place de choix dans la grande distribution. En faisant le pari d’avoir des produits frais, de la viande à la découpe et un large choix de fromage, elle surpasse de nombreux supermarchés.
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Du coup, on a du mal à comprendre pourquoi Grand Frais passe entre les mains des Américains. Alors que l’enseigne française se portait pour le mieux, quelle est la stratégie en changeant de propriétaire ?
Ardian cède ses parts à Apollo
Grand Frais, comme de nombreux supermarchés et marques, est dirigé par plusieurs actionnaires. Mais pour Ardian, il est temps de se trouver un nouveau défi. Le fonds français a décidé de céder ses parts majoritaires dans le groupe Prosol, propriétaire de Grand Frais. Et évidemment, les Américains sont rapidement conquis.
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C’est cependant le fonds américain Apollo qui remporte les négociations. La transaction, estimée entre quatre et cinq milliards d’euros, reste une chance pour Apollo. Avec la notoriété de Grand Frais dans l’hexagone, le nouvel investisseur compte bien développer la marque.
Cependant, la transaction doit encore passer sur le bureau des autorités compétentes. Elle est en effet « soumise aux autorisations réglementaires usuelles et aux conditions de réalisations habituelles » apprend-on sur France Info. Les consommateurs seront-ils impactés par cette transaction ?