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Le mystère du « lac des squelettes » en Himalaya enfin élucidé ?

Publié par Noémie Penot le 28 Fév 2021 à 16:32
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En 1942, un garde forestier retrouve des squelettes humains dans le lac de Roopkund, en Himalaya. À qui appartiennent ces ossements, et pourquoi se sont-ils retrouvés là ?

Lac aux squelettes

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À qui ces ossements appartenaient-ils ?

Le lac de Roopkund est un lac glaciaire de l’Himalaya. Il est à une hauteur vertigineuse : 5 000 mètres d’altitude ! Il se trouve également loin de la vie humaine, puisqu’il faut 4 à 5 jours de marche pour arriver au village le plus proche. On lui donne le surnom de « lac des squelettes » car en 1942, un garde forestier découvre des centaines d’ossements humains sur les bords du lac et au fond de l’eau.

La toute première hypothèse qui est émise avant d’analyser les ossements, serait que des soldats japonais auraient été tués par une avalanche, des animaux, ou seraient morts de faim ou de froid. En pleine Seconde Guerre Mondiale, cette hypothèse est vraisemblable. Cependant, elle ne tient pas longtemps. Des analyses montrant que ces ossements ont appartenu à des hommes, mais aussi à des femmes et des enfants.

On pense alors que ces gens ont été donné en sacrifice, ou bien qu’ils auraient été isolé d’un village en raison de leur contagiosité en pleine épidémie. Ou peut-être étaient-ils de simples pèlerins victimes de la nature. De nombreux effets personnels ont été retrouvés, comme des pantoufles en cuir, des morceaux de parasols en bambou ou des morceaux de coquillages.

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Une légende raconte que ces ossements auraient appartenu à une troupe qu’un roi aurait envoyé dans la très haute montagne Nanda Nevi, pour tenter de rentrer en contact avec la déesse Parvati, la « femme de la montagne » . La déesse n’aurait pas apprécié cette venue et aurait provoqué une tempête de grêle, dans laquelle toute la troupe aurait péri. Si les squelettes sont encore là aujourd’hui, ce serait pour mettre en garde quiconque voudrait déranger la déesse.

Que faisaient-ils à cet endroit ?

En 2019, des chercheurs ont réalisé une analyse génétique des ossements, afin de savoir l’origine ethnique de leurs propriétaires. Il s’est avéré qu’au moins quatorze squelettes ont appartenu à des personnes originaires de la Méditerranée orientale, d’une région proche de la Crête. Autre illogisme : ces quatorze squelettes dateraient des années 1800, alors que les autres dateraient des années 800. Peut-être ont-ils tous été victimes d’avalanche, étalées sur des dizaines voire des centaines d’années. Des fractures du crâne ont été observées, et cette théorie pourrait alors correspondre.

Le groupe aurait pu partager des ancêtres communs avec les Méditerranéens d’aujourd’hui. Aucun signe de consanguinité n’a été observé, alors il semble peu probable que ces gens aient été les derniers d’une population isolée d’Asie centrale. Le régime alimentaire de ces inconnus indique qu’ils voyageaient dans les terres, et non près de la mer.

Pas d’explication non plus du côté de l’Histoire, car aucune expédition dans cet endroit et aux alentours des années 1800 ne figure dans un recueil historique. Pourquoi des Méditerranéens se seraient rendus jusque dans l’Himalaya ? Une nouvelle expédition scientifique pourrait permettre de creuser encore plus les différentes pistes existantes, voire même d’en dégager une autre. Des squelettes, ou des tissus mous pourraient encore se trouver au fond du lac, conservés par l’eau froide. Les conditions météorologiques extrêmes de cette région ne rendent pas les recherches faciles, d’autant plus que des randonneurs sont susceptibles d’avoir déplacé des ossements lors de leurs expéditions… Le mystère demeure encore entier !

Source : Futura Sciences

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