Un célèbre chanteur des années 60 vient de nous quitter à 73 ans
Cette année 2025 fut meurtrière pour de nombreux acteurs et artistes musicaux. Malheureusement, ce n’est pas fini car nous venons d’apprendre la disparition tragique d’un célèbre chanteur connu dans les années 60. Il a bercé toute une génération, il tire sa révérence à l’âge de 73 ans.
Ozzy Osbourne, Ardisson… de nombreuses célébrités disparues en 2025
2025 n’est pas terminée, mais c’est déjà une année funeste dans le monde de l’art. Depuis janvier, de nombreuses célébrités ont perdu la vie, que ce soit en France comme à l’étranger. Que ce soit dans le monde de la télévision, de la musique ou du cinéma, de nombreux fans sont en deuil.
Parmi les personnes regrettées, il y a par exemple le chanteur de Black Sabbath, Ozzy Osbourne, qui nous a quitté à l’âge de 76 ans. Mais, il n’est pas le seul. Nous pouvons aussi citer le catcheur Hulk Hogan, décédé à l’âge de 71 ans ou l’acteur Malcolm-Jamal Warner qui a perdu la vie à l’âge de 54 ans.
Il y a aussi le pape François, forcément, mais aussi le présentateur de télévision Thierry Ardisson, mort à l’âge de 76 ans. Nous pouvons aussi citer l’humoriste Bun Hay Mean qui avait 43 ans, l’actrice Valerie Mahaffey qui avait 71 ans, ou encore l’acteur de Charmed, Julian McMahon, qui avait 56 ans.
Le public a aussi dit au revoir à Michelle Trachtenberg, qui jouait dans Buffy ou dans Gossip Girl, à l’âge de 39 ans, le comédien Richard Chamberlain à l’âge de 90 ans, la présentatrice de la météo Catherine Laborde à l’âge de 73 ans ou le chanteur Naâman à 34 ans.
Le Petit Prince : le chanteur Pascal Krug a perdu la vie à 73 ans
Mais, ce n’est pas terminé. Nous venons tout juste d’apprendre la disparition d’un autre artiste très connu, notamment dans les années 1960. Ce dernier a bercé toute une génération alors qu’il était très jeune. Alors qu’il était enfant, ce chanteur de talent a réuni de nombreuses personnes.
Nous venons d’apprendre la disparition du chanteur suisse Pascal Krug, alors connu sous le nom de scène Le petit prince. Né le 3 février 1952 à Lausanne, il a perdu la vie ce 26 juillet 2025. Nous ne connaissons pas les circonstances de son décès.
Il était très connu dans les années 1960, alors qu’il n’avait que 11 ans quand la gloire a frappé à sa porte. Pascal Krug, surnommé Le Petit Prince, est mort à l’âge de 73 ans. Son nom dira peut-être peu aux plus jeunes, mais il restera à jamais une figure culte de la scène yéyé des années 60.
Une étoile filante de la chanson française, au parcours aussi fulgurant que tragique. Son succès fut bref, mais il a marqué de nombreuses personnes sur la scène francophone.
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Une carrière courte mais intense auprès de Claude François ou Eddy Mitchell
Chanteur suisse, Le Petit Prince chantait dès l’enfance dans des cabarets locaux, et c’est lors d’une performance au Caveau de la Tour qu’il est repéré.
Le producteur Eddie Barclay, figure incontournable du show-business de l’époque, le prend sous son aile et le baptise Le Petit Prince, un surnom qui ne le quittera plus. D’ailleurs, avec ce surnom, il chantera des chansons parfois inspirées de l’univers du Petit Prince de Saint-Exupéry.
De 1963 à 1964, sa courte carrière connaît un succès retentissant. Il enregistre quelques titres qui deviennent immédiatement populaires, notamment « C’est bien joli d’être copains », « Tout sauf une rose », et un duo avec Frank Alamo, « Chante avec moi ».
Le gamin à la voix claire et au charme candide séduit le public. Claude François, alors au sommet, l’invite en première partie de ses concerts à plusieurs reprises. Il chantera aussi en tant que choriste pour Eddy Mitchell. Un vrai gage de son talent.
À tout juste 14 ans, il est immortalisé aux côtés de la crème de la scène yéyé sur la fameuse « Photo du siècle », prise en 1966 pour le magazine Salut les copains. Un cliché qui cristallise l’âge d’or de cette génération.
Un enfant star qui désirait tourner la page
Mais le rêve tourne court. Comme beaucoup d’enfants stars, Pascal Krug paie le prix de la précocité. À la mue, sa voix change. Le public ne suit plus et sa carrière musicale s’éteint aussi brutalement qu’elle avait commencé. Il retourne dans l’anonymat, avec dans les bagages, un passé trop grand pour lui.
Des décennies plus tard, il confiera avoir vécu « plus de 40 ans de vie tristounette ». Le divorce, la dépression, l’alcool, les blessures invisibles s’accumulent. Il finit par travailler dans l’administration du canton de Vaud, avant d’être placé en invalidité.
Dans un texte publié sur son propre site, il se livre sans fard : « J’ai travaillé pendant 20 ans comme fonctionnaire mais j’ai dû être mis au bénéfice de l’assurance invalidité après ma séparation : dépressions, alcool et j’en passe ».
Il laisse ses 5 enfants derrière lui
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Malgré tout, il n’abandonne jamais complètement la musique. Des années plus tard, il enregistre deux albums en autoproduction, dans l’espoir de retrouver la scène. Il rêve de retrouver un public.
Ce retour à la musique semble lui redonner un souffle, une raison de vivre. Mais la lumière ne reviendra jamais vraiment. Ce sont ses cinq enfants, Fanny, Alice, Sabine, Silas et Loyse, et ses proches qui garderont vivante sa mémoire.
Ses obsèques auront lieu à Lausanne, au Centre funéraire de Montoie, le 31 juillet à 16 h 30. Normalement, la cérémonie devrait se faire de manière intime, même si le chanteur comptait encore de nombreux fans.
Après la musique, une nouvelle passion pour la géographie
Par exemple, sur sa page Facebook, le chanteur suisse comptait environ 1600 abonnés. Il devait aussi avoir des lecteurs sur son site web officiel créé en 2010. « J’étais enfant chanteur en 1963 et 1964, j’ai fait 4 tournées avec Claude François et une avec Eddy Mitchell », écrit-il sur le site.
« Étant très passionné par la musique, je composais et interprétais des chansons avec ma guitare avant et après 1963-1964. Je dois avouer que cette période de ‘gloire’ était assez grisante et, lorsque j’en suis sorti lentement mais sûrement, tout a changé pour moi », écrivait-il également.
Sur son site, nous apprenons aussi qu’après la musique, il s’est aussi pris de passion pour la géographie. « Juste un truc à mentionner, c’est qu’en perdant mon travail, je ne savais pas que, quelques années plus tard, j’allais retrouver mieux : ma passion pour la géographie (surtout les cartes en relief) », lit-on.
« J’ai passé deux années à en confectionner une de 1,05 m. sur 90 cm qui représente le vignoble de Lavaux (entre Lausanne et Vevey). Cette carte, qui provient à l’origine de l’office de topographie fédéral, a longtemps été exposée à l’Institut de géographie de l’université de Lausanne », explique l’artiste.
« Une chose est sûre : le ‘Petit Prince’ est mort et enterré »
Il explique aussi avoir eu l’occasion d’animer une émission en 2007, Les coups de cœur d’Alain Morisod. Mais, ce qui est certain, c’est que Pascal Krug voulait tourner la page et s’émanciper de cette image de chanteur enfant, celui du Petit Prince.
« Une chose est sûre : le ‘Petit Prince’ est mort et enterré depuis bien longtemps. Mais Pascal Krug, son successeur [..], espère vivement pouvoir vous apporter un peu de rires, d’émotion et de tendresse dans la mesure de ses moyens et de vos goûts », écrit-il.
Sur le site, ses fans peuvent retrouver une biographie, mais aussi de nombreuses photos de lui, et une liste complète de sa discographie. Il rejoint alors cet autre chanteur des années 1970, laissant un beau souvenir dans les mémoires de ses fans.
Les fans lui rendent hommage
Sur Facebook, les fans sont nombreux à lui rendre hommage. « Le premier 45 tour que je me suis acheté avec mes économies », se rappelle Isabelle, une utilisatrice, sur le post de Cartes postales et photos anciennes.
Les utilisateurs sont aussi nombreux à prononcer leurs condoléances et leurs pensées à la famille du défunt. « Reposez en paix », « condoléances à sa famille », peut-on lire sur diverses publications sur Facebook.
« Pauvre petit prince et 73 ans à notre époque, c’est pas vieux, tu es parti rejoindre Cloclo, et moi j’ai toujours 2 ou 3 disques de toi de la folle époque, reposes en paix », écrit un utilisateur nommé Christophe sur la publication de Flèche.