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« Il n’a pas le fantasme de dominer les femmes » : une célèbre ex de Gérard Depardieu sort du silence

Publié par Elodie Gros-Désir le 26 Jan 2024 à 6:58

Très attendue, la prise de parole de Karine Silla a été largement diffusée par les médias. Ex-célèbre de Gérard Depardieu, la réalisatrice a reconnu avoir un temps hésité à se positionner. Mais une fois les questionnements passés, c’est sans langue de bois qu’elle s’est exprimée dans les colonnes de Paris Match.

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L’ex de Gérard Depardieu a choisi son clan

La fin de leur relation n’a pas marqué celle de leur amitié. C’est pourquoi Karine Silla avait à cœur de se positionner dans le scandale qui fait la Une depuis plusieurs semaines. Compagne de Gérard Depardieu dans les années 1990, elle est aussi la mère de Roxane. Le fruit de leur amour qui a vu le jour en 1992.

La vidéo du jour

Le cas Depardieu divise. D’un côté, la justice des réseaux sociaux condamne l’acteur et appelle au boycott de ses œuvres. De l’autre, plusieurs personnalités ont pris sa défense, déplorant les prises de positions radicales alors même que la justice n’a pas encore rendu son verdict.

Entre les deux camps, Karine Silla a fait son choix. Et son cœur, comme sa raison, penche pour le second groupe. Si elle ne remet pas en question le témoigne des victimes présumées, elle regrette le battage médiatique qui entoure l’affaire.

Elle prend la défense de Depardieu

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« Un homme délicat dans l’intimité amoureuse »

« J’ai longtemps réfléchi avant de m’exprimer » , concède-t-elle. « Parce que, comme on sait, il est difficile pour un chirurgien d’opérer son propre enfant ou pour un juge de mener un procès équitable si l’accusé est un membre de sa famille. Gérard Depardieu est un homme que j’aime depuis 35 ans, et avant tout le père de ma fille » .

Plus loin, l’ex-compagne de l’acteur l’affirme : « Gérard n’est pas un prédateur sexuel » . Elle s’explique : « Ce dont je peux témoigner, c’est que toutes les femmes qui ont partagé son intimité amoureuse s’accordent à dire une chose essentielle : Gérard […] est un homme délicat dans l’intimité amoureuse avec une femme » .

Karine Silla poursuit : « L’intimité lui inspire le respect et une certaine timidité, il préfère parler de poésie. […] Il n’a pas la volonté, ni le fantasme de dominer les femmes. Il a eu pour amies des femmes libres, celles qui ne sont pas sous l’emprise d’un homme, d’un patriarcat ou d’un parti politique. Qui osent parler et agir à contre-courant » .

Laisser faire la justice

Pour la réalisatrice, c’est la justice qui doit trancher. Pas les internautes qui ne font qu’alimenter de la haine. « Les personnes qui composent le corps judiciaire accomplissent un travail d’abeilles, minutieux et patient. Dans un tribunal, la parole de la défense est entendue. Rien de tel avec cette nouvelle justice rendue sur les réseaux sociaux et dans les médias » .

« La présomption d’innocence est un terme devenu insupportable à entendre pour certains. Les mots de la justice ont été vidés de leur sens. Au lieu « d’accusés », on parle de « coupables », au lieu de « plaignantes », de « victimes ». On juge avant que la justice soit passée » .

Révoltée, elle pointe du doigt les personnes présentes lors des sorties de route de l’acteur, qu’elle met sur le compte de son humour « grivois ». « Les plaignantes de ces comportements déplacés racontent presque toutes la même chose : ça se passait devant l’équipe, et les gens ne disaient rien, à part ‘C’est Gérard’. […] Les autres riaient, applaudissaient. Je rappelle que les prisons sont pleines de détenus qui purgent des peines de complicité. Alors, si la justice décide que les comportements de Gérard sont pénalement répréhensibles, ils sont où, tous ceux-là, pendant la mise à mort aujourd’hui ? » .

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