Disparition de Virginie Efira : que s’est-il passé ?
Dans la grande famille des artistes, Virginie Efira est une légende. En effet, à l’aise devant les caméras, elle a d’abord enfilé à merveille le costume d’animatrice d’émissions cultes. Par exemple, lors des auditions à l’aveugle d’un certain Julien Doré, la cheffe d’orchestre de La Nouvelle Star a volé à son secours. Du reste, les mélomanes connaissent la suite sur le bout des doigts. Grâce à l’intervention de cette femme solaire, il a pu prouver ce dont il était capable.
De son côté, cette perfectionniste jusqu’au bout des ongles s’est lancée un défi de taille. Au lieu de continuer dans cette voie, Virginie Efira a donné la réplique à plusieurs pointures du septième art. Malgré les difficultés liées à son changement de métier, elle s’est accrochée à sa bonne étoile. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a réussi sa reconversion. Du reste, après plusieurs nominations, la profession lui a même décerné un César pour son émouvante prestation dans Revoir Paris.
Virginie Efira comme vous ne l’avez jamais lue !
Invitée sur le plateau de C à vous, Virginie Efira a fait une étrange révélation aux chroniqueurs d’Anne-Elisabeth Lemoine. Forcée d’arrêter la nicotine, elle a avoué à demi-mots avoir trouvé un compromis en investissant dans une vapoteuse de compétition. Pour autant, soucieuse de montrer l’exemple, elle ne désire vraiment pas faire la publicité de cet appareil auprès des jeunes téléspectateurs. Aussi, motivée comme jamais pour stopper cette addiction dangeureuse pour sa santé, mais également celle de sa famille, elle a fait la promesse de contacter des spécialistes en la matière.
En réflechissant sur ces deux dernières années, Virginie Efira semble avoir pris un certain recul. « À un moment, je reçois tellement de propositions que je trouvais tellement intéressantes. Ou alors c’était des envies. Bref, je ne réfléchissais pas en termes de visibilité. » Hélas, désormais responsable de plusieurs enfants, elle est à la croisée des chemins. « La vie privée a pris beaucoup de place. Avant, mais tout était un peu mélangé. Il fallait du temps pour autre chose. »
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Une maman comme pas comme les autres
A la fin mai 2013, l’équilibre de Virginie Efira a vacillé. En effet, avec son compagnon de l’époque, elle a découvert les joies de la maternité avec sa princesse Ali. Lassée par les commentaires négatifs sur le choix du prénom, elle a mis les pendules à l’heure. « . Quand j’ai rencontré son papa, il m’a proposé de jouer dans un film dont le personnage principal s’appelait Ali. On s’était échangé le scénario avec une très belle photo d’Ali MacGraw, la raie au milieu, le regard droit, très élégante, elle est d’ailleurs restée sublime, pas de chirurgie… C’est lui qui m’a ensuite fait découvrir tous les documentaires sur Mohamed Ali. On ne pouvait pas l’appeler autrement. »
Or, à cette période de son existence, elle a du pain sur la planche. Comme nous l’avons évoqué dans l’introduction, elle a mis de côté le micro et s’est focalisée sur les scénarios. Résultat des courses, elle a reconnu avoir ressenti une certaine forme de culpabilité. Tout ce « temps que son enfant pouvait passer avec sa nounou, sans elle » elle ne pourra jamais le rattraper !
Très vite, elle a expliqué la situation à sa fille ainée. Le rapport de cette dernière avec la notoriété de sa génétrice « n’est pas évident. Elle n’en tire ni fierté ni honte.» Afin de profiter de chaque seconde en sa compagnie, Virginie Efira a un objectif. « J’essaie de lui transmettre une lucidité, une joie, une curiosité dans l’existence.» D’ailleurs, depuis le tournage de Victoria en 2016, elle a conclu un marché avec les réalisateurs. « Ma fille vient sur les plateaux. Donc, entre deux prises, je peux faire les devoirs avec elle. J’ai besoin de ces allers-retours entre vie d’actrice et vie de femme, de mère»
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L’heure du déclic a sonné
Pile une décennie après son premier accouchement, Virginie Efira a fait un beau cadeau aux abonnés de Télérama. En découvrant son adorable baby bump dans cette robe moulante noire prévue pour l’ouverture du Festival de Cannes, ils n’en reviennent pas. De son propre aveu, ce second enfant tient presque un miracle. « Faire un enfant à mon âge, 45 ans, ça a à voir avec l’espoir. On vit dans un monde tellement bizarre« ,
Encore une fois, Virginie Efira a joué la carte de l’originalité en nommant son fils Hiro. D’après nos confrères de Parents, une fois traduit, ce prénom veut dire « grand, étendu ». Cerise sur le gâteau, « dans la culture polynésienne, il est mis en relation avec le Dieu polynésien des voleurs, mais également celui des navigateurs et des marchands. »
Si elle devait résumer son état d’esprit deux jours avant la sortie de son film, Virginie Efira dirait que son « regard sur la maternité a changé. Des témoignages alternatifs ont été entendus sur les plateaux télé et ailleurs. On sait que les femmes peuvent aussi se sentir mal, être en vrac (…) Pouvoir en parler amène à se sentir beaucoup mieux. Moi, à la naissance d’Hiro, j’avais conscience de tout cela et, en conséquence, j’allais bien.» Enfin, elle persiste et signe. Le fait que le père de son second bébé fasse le même métier est un avantage. Au quotidien, il est vraiment génial !
Presque deux ans après avoir accueilli ce petit être, Virginie Efira a d’ores et déjà tourné plusieurs films Il s’agit de ne pas reproduire toujours la même chose et faire aussi les choses qu’on sent. En somme, il faut se faire confiance. Peut-être aussi que je n’avais pas forcément eu des propositions qui m’intéressaient beaucoup après la naissance. En tout cas, il n’y en a aucun que j’ai fait en me disant que je le faisais pour des raisons matérielles« . On a hâte de voir ça !
